Montpellier n'a pas obtenu l'Idex, un label qui vise à faire émerger sur le plan national des pôles d'excellence en matière d'enseignement supérieur et de recherche. Et qui donne les moyens des ambitions fixées, avec une dotation maximale de 750 M€. Un label important pour l'attractivité économique du bassin de vie, que Montpellier a raté pour la troisième fois, après deux échecs en 2011.
Le jury international chargé d'accorder le label s'est réuni le 22 avril et, deux jours plus tard, a retenu les candidatures de Nice, Grenoble et Lille. Il a conseillé à Montpellier de requalifier son projet Idex en candidature I-site. Le président de Région Damien Alary ne compte pour autant pas rester sur cet écueil :
"Le match pour l'Idex n'est pas encore joué ; nous ne sommes qu'à la mi-temps et dans le temps imparti j'encourage les porteurs du projet à muscler notre candidature et à apporter des réponses ambitieuses aux interrogations du jury international."
Alors que les Idex mettent en avant des pôles universitaires qui disposent d'une puissance scientifique de tout premier plan dans de larges champs de connaissances, l'I-Site est plus modeste : il se caractérise par des coopérations avec le monde économique et la mise en œuvre d'actions innovantes de recherche partenariale, de développement de l'entrepreneuriat et de formation professionnelle, initiale et continue.
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