Gilles Ridel passe le relais à la tête d’Openîmes

Openîmes, l’agence de développement économique de Nîmes Métropole Agglomération, s’apprête à tourner la page de sa première année d’existence. L’assemblée générale du 15 avril prochain devrait entériner l’élection d’un nouveau président pour succéder à Gilles Ridel. Mais ce changement a fait l’objet de quelques indiscrétions…
Cécile Chaigneau

Non, Gilles Ridel n'est pas débarqué de la présidence d'Openîmes, l'agence de développement économique créée par Nîmes Métropole en 2015. Suite aux « indiscrétions » révélées par nos confrères d'Objectif Gard le 31 mars dernier et complétées le 7 avril par le nom du potentiel futur président, les personnes directement concernées, interrogées par Objectif Languedoc-Roussillon, confirment le résultat mais pas la méthode.

« Je suis encore président mais en effet, l'heure est venue pour moi de passer le témoin, commente Gilles Ridel, le président de Openîmes depuis un an. C'est un choix personnel et non imposé par quiconque. J'ai une société à gérer (Nexway, NDLR), et je ne peux plus faire pour Openîmes ce que je faisais jusqu'alors. Dès le départ, il s'agissait d'une mission d'une durée d'un an. On a lancé le concept d'agence, elle est sur de bons rails. »

Des synergie, pas de guerres

Du côté de l'Agglomération nîmoise, même si on ne formule aucun commentaire direct, on confirme quelques points.

« Nous avons pris contact avec Michel Mathieu pour prendre la succession de Gilles Ridel, et avec d'autres chefs d'entreprises qui vont rejoindre Openîmes. Mais il n'est aucunement question de débarquer Gilles Ridel. Il dirige une grosse entreprise, il s'était engagé pendant un an à piloter l'agence, mais n'a plus forcément le temps de s'en occuper aujourd'hui et souhaite passer la main... Le but d'Openîmes est de faire se rencontrer les synergies et non de créer des guerres là où il n'y en a pas ! »

Quid alors du manque de transparence que la collectivité reprocherait à Gilles Ridel dans la communication autour de l'avancée des dossiers ? Une source proche évoque bien, en effet, un point de crispation passé autour du recrutement de la directrice de l'agence (qui n'est finalement pas restée) il y a quelques mois, mais rien de plus. La même source indique que certains élus membres du directoire se seraient peut-être « un peu sentis tenus à l'écart ».

« Yvan Lachaud est un homme courageux qui a confié la destinée de cette agence à des entrepreneurs et qui m'a soutenu, fait observer Gilles Ridel au titre de son bilan à la tête de l'agence. La stratégie était bonne, l'agence s'est mise dans un moule professionnel, on a poussé deux filières, créé un site web... Tout s'est fait en concertation avec tous. J'ai aussi lancé le concept d'écosystème numérique gagnant car Nîmes avait des trous dans la raquette sur ce secteur. C'est une filière en pleine expansion partout, pourquoi pas à Nîmes ? »

Une vice-présidence

Le chef d'entreprise évoque l'hypothèse de « conserver une mission forte sur l'économie numérique, un sujet sur lequel je suis légitime, dans le cadre d'une vice-présidence du Comité d'orientation stratégique, qu'on est en train de déterminer avec Yvan Lachaud ».

À l'Agglomération, on confirme bien, sous réserve du vote de l'assemblée générale prévue le 15 avril, que Gilles Ridel restera au sein du Comité d'orientation stratégique (COS) d'Openîmes, présidé par Yvan Lachaud, via une vice-présidence thématique du COS.

Le futur président de Openîmes devrait donc bien être Michel Mathieu, directeur général adjoint, en charge du pôle Filiales banques de proximité au Crédit Agricole. L'AG du 15 avril le confirmera.

Cécile Chaigneau

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Commentaire 1
à écrit le 11/04/2017 à 17:05
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Bonjour si il a géré l'agence comme il a géré Nexway, alors on comprend son éviction.

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