Sept axes de travail pour donner de l'ampleur à la French Tech

Riche de 22 membres, le conseil de la French Tech Montpellier a révélé, le 27 avril, sept axes de travail à mettre en œuvre pour conserver ce label d'ici 2016. Parmi ces priorités : l'accélération des PME innovantes, l'aide au recrutement ou la rencontre avec les grands comptes.
La French Tech montpelliéraine s'organise pour pouvoir prolonger son label pour 3 ans.

Après deux réunions de travail, c'était la première sortie publique du conseil de la French Tech Montpellier (34) : lundi 27 avril, les sept responsables de projet de l'organisme ont présenté autant d'axes de travail pour faire progresser la French Tech locale, et lui donner la carrure nécessaire au prolongement du label pour trois ans, d'ici 2016.

Composé de 22 membres, dont 10 entrepreneurs ou représentants d'entreprises (Dell, IBM, La Poste, Frenchouthdigital.fr, l'Idate, un représentant des indépendants et quatre entreprises locales à savoir Choosit, Nelis, Soledge, Visionari), de cinq acteurs de la formation et de l'accompagnement (BIC, l'Université de Montpellier, Epitech, Synersud-Créalia, Transferts LR), quatre financeurs ( bpifrance, Caisse des dépôts, Soridec, Solifaro) et de trois institutionnels ( Direccte, Région Languedoc-Roussillon, Montpellier Méditerranée Métropole), le conseil se veut coopératif et sans gouvernance : "Toutes les entreprises qui souhaitent prendre part aux projets sont les bienvenues", indique Chantal Marion, vice-présidente de la Métropole déléguée au développement économique.

200 M€ au niveau national

Des projets qui s'orientent donc autour de sept axes : accélération des TPE et PME innovantes, soutien des entreprises en hypercroissance, Pass French Tech, rencontre entre grand groupes et start-ups locales innovantes, aide au recrutement pour les start-ups en croissance, développer le Digiworld à l'international et y impliquer les start-ups locales, faire du numérique une source d'innovation et de compétitivité pour les secteurs traditionnels.

"Les dispositifs nationaux s'intéressent déjà à ce qui se passe à Montpellier, explique Thomas Delloye (Dell)  au sujet des dispositifs d'accélération. L'objectif est de rendre l'offre beaucoup plus lisible en 2015, au niveau de la France, des entrepreneurs, des institutions. La French Tech représente 200 M€ au niveau national. Plus nous serons structurés au niveau local, plus nous aurons la possibilité d'en capter une partie".

Favoriser l'export et les prises de contact

Maryam Bini (Soledge) est en charge du projet relatif à l'internationalisation des start-ups :

"Travailler en France est très bien, mais ce n'est pas suffisant pour développer les entreprises. Nous travaillons sur une mission à long terme visant à aider les entreprises à s'implanter plus rapidement, avec des objectifs d'accords internationaux".

Pierre Billet (groupe La Poste) s'occupe pour sa part de la mise en contact des grandes entreprises avec des startups locales. Avec un événement qui aura lieu à partir du 26 mai prochain, le Big Up 4 startup :

"Huit grands groupes viendront pitcher le matin devant des start-ups locales, puis un speed-dating aura lieu dans l'après-midi pour des prises de contact. Le 23 juin, ce seront cette fois les start-ups qui présenteront leurs projets devant les grands groupes. Ils le feront devant tout le monde, car même s'ils sont destinés à une entreprise, leur projet peut en intéresser d'autres."

Les grands groupes qui participeront à l'événement sont le Crédit Agricole, GDF Suez, EDF, La Poste, Midi Libre, Orange, la SNCF et la Société Générale.

Le Pass French Tech obéit lui aussi soumis à un calendrier court : dédié à la détection et l'accompagnement des entreprises du numérique à très fort potentiel, les prétendants au Pass ont jusqu'au 8 mai pour se déclarer :

"C'est une action sur le plan national opéré par des acteurs locaux, explique le responsable de projet Philippe Nahoum (Choosit). La sélection aura lieu le 28 mai, et les noms des entreprises sélectionnées seront publiées le 4 juin. Ce n'est pas quelque chose qui est forcément dédié aux entreprises connues. L'hypercroissance peut commercer au bout d'un an d'existence et avec un chiffre d'affaires de 100 000 €".

Le cluster officiellement lancé le 5 mai

Par ailleurs le cluster FrenchSouth.digital regroupant Novae LR (généraliste), PixLR (jeu vidéo et création digitale) et Media Cloud Cluster (cloud computing) sera officiellement lancé au domaine de Verchant mercredi 5 mai. La filière du numérique compte 4 500 entreprises en région, 12 000 salariés, et génère 3 Mds € de chiffre d'affaires.

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Commentaire 1
à écrit le 28/04/2015 à 14:18
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Dommage qu' Easyvista n'est pas assez liquide car elle a tout d'une grande ! Techno codeless a destination des DSI avec des ROI de 20% à la clé et avec un champs d'applications ouvert aux AppStore d'entreprise, totalement innovant !

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