Les Coop de France LR et MP en marche vers la fusion

Lors de son assemblée générale à Port Camargue (30), le 7 avril, l'organisation languedocienne est revenue sur l'importance d'une organisation commune à l'échelle de la grande région. Le nouvel ensemble comptera 400 coopératives, pour 7 Mds € de chiffre d'affaires..
Boris Calmette (au centre), président de Coop de France LR

Une seule organisation pour d'une seule voix. Les Coop de France Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées avancent dans leur volonté de fusion. Le 1er janvier 2016, une confédération commune a été mis en place, fruit de la nécessaire adaptation de l'organisation syndicale à la nouvelle carte régionale.

"Nous nous donnons jusqu'à fin 2017 pour régler les questions administratives et politiques afin qu'au 1er janvier 2018, on compte une seule Coop de France", explique Boris Calmette, président de Coop de France LR, en marge de l'assemblée générale de son syndicat, jeudi 7 avril à Port Camargue (Gard).

Ainsi, de part et d'autres du Canal du Midi et des Cévennes, chacun estime qu'il peut apporter des compétences à l'autre : dans le secteur de l'élevage pour Coop de France MP et le secteur viticole pour Coop de France LR - les autres filières céréalières et fruits & légumes, étant relativement équilibrées.

Le nouvel ensemble, si les formes qui le composent perdurent ainsi, comptera quelque 400 coopératives et unions de coops, faisant travailler plus de 13 000 salariés. En outre, les coopératives représenteront environ 7 Mds € de chiffre d'affaires (2,8 Mds € dans l'ex-Languedoc-Roussillon).

Vins en provenance d'Espagne

L'assemblée générale de Coop de France LR a également été l'occasion pour le syndicat d'adopter à l'unanimité une motion dénonçant "le recours massif aux achats de vins en provenance d'Espagne de la part de nombreux négociants de la région."

En début de semaine, une centaine de vignerons audois s'est rendue au Boulou (66) pour manifester contre l'importation de vins en vrac en provenance d'Espagne, dont les prix à l'hectolitre sont actuellement deux fois moins élevés que ceux pratiqués pour le vin français. Des vins qui ne seraient "pas produits dans les mêmes conditions que les vins français au regard du respect de l'environnement et des consommateurs", selon les syndicats.

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