L’Huilerie Cauvin investit 5 M€ pour s’agrandir

La PME gardoise, spécialisée dans les huiles alimentaires et huiles dites « de goût », réceptionne, en septembre, les 1ers bâtiments de son projet d’extension à Saint-Gilles. Coût : 5 M€. Elle prévoit 20 embauches d'ici 2018.
Cécile Chaigneau

L'Huilerie Cauvin, créée en 1951, propose aujourd'hui une large gamme d'huiles alimentaires, conventionnelles ou biologiques, huiles d'olives, huiles rares et de goût comme le sésame, l'argan, le sésame, la noisette, le lin, etc., qu'elle distribue en grandes et moyennes surfaces (GMS) et pour l'industrie agroalimentaire et cosmétique.

« Nous sommes des découvreurs d'huiles, aime à dire son dirigeant Serge Filhol. Nous avons 11 variétés d'huiles rares : noix, noisette, sésame, macadamia, lin, argan, avocat, Inca Inchi, pistache, etc. Nous nous approvisionnons sur le bassin méditerranéen pour les huiles d'olives, et pour les autres partout dans le monde, au Pérou, en Australie, en Asie,... Nos huiles sont sélectionnées et conditionnées chez nous, et vendues sous la marque Cauvin exclusivement, en GMS et directement auprès d'industriels. »

21 cuves de stockage

Installée sur la zone Mitra-Saint-Gilles, non loin de Nîmes (30), la PME est en train d'agrandir son site. Le projet s'étend sur 15 000 m2, dont 5 000 de surfaces couvertes.

« Les premiers bâtiments sont déjà sortis de terre et le tout sera livré en fin d'année, précise Serge Filhol. On y fait deux zones, ce qui nous permet de bien séparer nos deux ateliers : un atelier "plastique" pour le conditionnement dans des bidons en plastique des huiles destinées au circuit de l'industrie agroalimentaire et cosmétique, et un atelier "verre" pour les huiles alimentaires. Nous stockerons alors les huiles dans 21 cuves, contre 14 jusqu'à présent. »

Le projet représente un investissement de 5 M€, en partie financé par les fonds Feader distribués par la Région Occitanie, et par une prime pour l'aménagement du territoire (PAT).

Une vingtaine d'emplois d'ici 2018

« Ces nouvelles installations, c'est aussi la possibilité pour nous de travailler à de nouveaux mélanges intéressants d'un point de vue santé et nutrition, annonce le dirigeant. Par exemple des huiles qui résistent mieux à des températures élevées. »

La PME gardoise, qui compte actuellement 32 salariés, prévoit de créer une vingtaine d'emplois d'ici 2018, notamment au niveau commercial.

Elle conditionne 8 millions de bouteilles par an, soit 7 000 tonnes d'huiles, et annonce un chiffre d'affaires de 30 M€, dont 5 % à l'export.

« La part export n'est pas suffisante selon moi, il y a du potentiel à développer sur les huiles rares et de goût qu'on ne trouve pas dans les autres pays, notamment en Europe et un peu plus prudemment en Asie. »

Cécile Chaigneau

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