St Mamet investit 15 M€ dans une usine à Vauvert

Repris il y tout juste un an par le fonds d'investissement Florac, le transformateur de fruits entend robotiser ses lignes dans un souci de productivité et de qualité.
Au centre, Matthieu Lambeaux, PDG de St Mamet, souhaite relancer la marque grâce à de nouveaux lacements de produits et une nouvelle politique industrielle.

St Mamet annonce un investissement de 15 M€, jeudi 29 septembre, pour la construction d'une nouvelle usine sur son site industriel de Vauvert (30). La nouvelle unité de production, moins étendue que la première, sera robotisée ce qui constitue, pour le fruit en morceaux "une première mondiale", selon Matthieu Lambeaux, P-dg de St Mamet depuis la reprise de la société il y a tout juste un an.

Montée en compétence

32 robots composeront la nouvelle usine qui s'étalera sur quelque 10 000 m², contre 27 000 m² actuellement. Les premières machines seront mises en marche dès le 1er juillet prochain mais c'est à l'horizon 2019 que l'entreprise gardoise achèvera pleinement sa mue.

"Cette robotisation nous permettra de cesser d'avoir un surpoids de 10 % en moyenne sur chaque boîte et aussi de faire monter en compétence 90 de nos salariés qui, pour certains, travaillent à des tâches répétitives", se félicite Matthieu Lambeaux, ancien directeur général de Findus pour l'Europe du Sud.

Retour à la croissance

Outre cette montée en compétence, le numéro 1 français du fruit en morceaux embauchera 30 personnes dont des automaticiens.  Ces investissements doivent notamment permettre à St Mamet de proposer ses fruits en morceaux en portion individuelle dans un emballage plus adapté que celui proposé actuellement afin de satisfaire le marché du "snacking".

Depuis l'arrivée du fonds Florac au capital de l'entreprise, le 1er octobre 2015, St Mamet a retrouvé une croissance et un résultat brut positif qu'il n'avait plus connu depuis des années. L'entreprise, qui achète 70% de ses fruits en France, a entrepris d'accompagner les agriculteurs de la coopérative Conserve Gard : elle s'y approvisionne majoritairement pour la plantation de surface maraîchère supplémentaire, dont 30% en bio.

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