Le premier semestre 2017 s'est achevé sur une note positive pour le groupe Capifrance, dont le siège est à Pérols (34). Selon son directeur général Philippe Buyens, « le marché est plutôt bon, avec une hausse de 34 % de ventes actées par rapport à la même période en 2016, soit 4 855 ventes pour 35 M€ de chiffre d'affaires ».
Il précise que 219 de ces ventes ont été effectuées dans l'Hérault, actant une augmentation de 12 % sur la métropole montpelliéraine et de 20 % sur l'ensemble du département. La Haute-Garonne a enregistré 63 ventes, soit une augmentation de 72 % qui s'explique notamment par une forte croissance du réseau d'agents immobiliers sur le département jusqu'alors peu pourvu.
« Notre réseau national a augmenté de 9 % et il compte aujourd'hui 1 839 agents, souligne Philippe Buyens. Il a même progressé de 38 % en Haute-Garonne, pour monter à 35 agents. »
Le réseau annonce toutefois « marquer le pas » sur le nombre d'affaires rentrées par ses agents, en recul de 9 %.
« Les élections présidentielles n'ont pas vraiment eu d'impact sur le marché, à l'exception du marché de l'investissement locatif où les gens attendent de voir si le prochain dispositif de défiscalisation, pour 2018, sera plus ou moins incitatif par rapport au dispositif Pinel en vigueur. »
Capifrance, qui annonce un portefeuille de presque 30 000 biens, déclare réaliser 9 % de ses ventes en neuf, dont la moitié en investissement locatif.
Estimer la pertinence d'un prix
Après Lyon et Annemasse, c'est à Paris, à côté de la gare Saint-Lazare, que le groupe ouvre ces jours-ci son 3e espace de coworking. Ce concept, baptisé Coworkimmo a été imaginé par Digit RE Groupe, la structure regroupant les métiers et marques du pôle immobilier du Groupe Artémis, à savoir les réseaux immobiliers OptimHome, Capifrance, Immobilier Neuf et Réfleximmo.
Ces espaces collaboratifs ont vocation à accueillir les professionnels de l'immobilier, à commencer par les agents du réseau mais aussi des notaires, des architectes, des diagnostiqueurs, des spécialistes du Home Staging, des décorateurs d'intérieurs, ou encore des artisans.
« Nous voulons provoquer une synergie, croiser les expériences, déclare Philippe Buyens. Ces trois pilotes vont nous permettre de vérifier s'il s'agit d'une bonne idée, et si c'est le cas, nous ouvrirons des Coworkimmo dans toutes les grandes agglomérations. »
Le groupe annonce un nouveau service pour cet automne : la possibilité pour un propriétaire de valider la pertinence du prix de vente de son bien immobilier.
« Le propriétaire n'a pas la connaissance du marché pour estimer un prix, et un agent qui démarre dans le métier, c'est difficile aussi car il n'a pas de référentiel, explique le directeur général. Notre outil proposera une estimation technique du foncier et du bâti, puis une validation de la pertinence de ce prix. »
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