Contralco se met à la vidéo-pédagogie

La PME héraultaise, spécialiste de l’éthylotest chimique, poursuit son développement sur deux axes : la diversification et l’export. Un prix décroché au Maroc pourrait lui donner une nouvelle visibilité alors qu'elle bataille pour pérenniser son activité depuis l'abandon d’un éthylotest obligatoire dans tous les véhicules.
Cécile Chaigneau
Antoine Marin, le dirigeant de Contralco, a reçu le prix du jury pour son film d'animation sur les dangers de l'alcool au volant.

Basée à Gignac (34), l'entreprise Contralco, leader européen de l'éthylotest chimique, vient de se distinguer au 4e Festival mondial du film de sécurité routière qui s'est déroulé au Maroc, à Casablanca, les 13 et 14 février derniers. Un évènement qui s'inscrit dans le cadre des objectifs de la Décennie d'action de sécurité routière 2011-2020 des Nations Unies, visant à réduire de moitié le nombre de morts sur les routes au niveau mondial.

Plus d'une centaine de films ont concouru. Parmi lesquels celui de Contralco, qui a présenté son film « Qui veut garder son permis ?® » et remporté le Prix du Jury.

Le film fait partie d'un nouveau concept mis au point par Contralco et commercialisé d'ici une quinzaine de jours.

« On ne veut plus vendre d'éthylotest seul mais l'accompagner de pédagogie, comme ce petit film d'animation que l'on peut lire à partir du QR-Code sur l'emballage du produit », explique Antoine Marin, le dirigeant de Contralco. À terme, ce QR-Code sera généralisé sur tous nos produits. »

L'entreprise compte aujourd'hui 42 salariés et a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 2 M€ en 2014.

La voie de l'export

Son dirigeant reconnaît ne pas avoir renoncé à croire à l'obligation un jour d'équiper en éthylotest tous les véhicules, comme le prévoyait une mesure annoncée par le gouvernement en novembre 2011. La verbalisation de 11 €, initialement fixée au 1er novembre 2012, avait  été reportée au 1er mars 2013. Mais fin janvier 2013, Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, avait douché les espoirs de l'entreprise, annonçant le report sine die de cette obligation.

« On a pris l'export comme axe de développement (USA, Brésil, Europe, NDLR), souligne Antoine Marin. Et toujours dans une volonté de diversification, nous avons créé trois kits sur les thématiques de l'alcool, la drogue et la somnolence, lcoMat®, DrugMat® et SomnoMat®. »

Les produits ont été respectivement commercialisés en octobre 2013, janvier 2014 et mai 2014.

« Ce film de quatre minutes est le premier de la série destinée à faire prendre conscience à tous les conducteurs des risques liés aux psychotropes, alcool, drogues, médicaments, somnolence, etc. »

Cécile Chaigneau

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Commentaires 4
à écrit le 06/01/2016 à 10:46
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En reponse a PATRONCOLBLANC qui est tres mal renseigne... - les licenciement Economiques ont ete payé et par l'entreprise et non par le fond de solidarité - la société na jamais fabriquée en ASIE.. tu dois confondre avec une societe qui sappelle P...

le 03/05/2016 à 20:11
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En réponse a Itblub non désinformation les prud'hommes vous les avez pas gagné au contraire perdu et bien perdu preuve si besoin. Les licenciements économiques non pas été réglés. Et depuis septembre 2015 Contralco est en procédure de sauvegarde. Po...

à écrit le 28/02/2015 à 20:18
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Houa super, après un licenciement économique du personnel et ne pas avoir payé ces licenciements (voir le nombre de cas au prud'homme et au pénal), après avoir planté plusieurs entreprise en France mais aussi à l'étranger. Mais au fait est ce que le...

à écrit le 27/02/2015 à 11:17
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Bravo Pour une fois que le message de prévention et de sensilisation fait appel à l'intelligence plus qu'à l'émotion, il est clair qu'il sera bien accepté du plus grand nombre

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