L'année 2016 fut une année contrastée pour le groupe Areva. Sur le plan national, le géant du nucléaire connaît des difficultés financières qui ont eu une répercussion sur le plan local avec, dans le Gard, le départ volontaire de quelque 290 personnes sur environ 2 400 salariés que compte le groupe sur le secteur nord du département.
L'activité MoX confortée
Sur le plan industriel en revanche, l'année fut bonne selon Jean-Marc Ligney, directeur d'Areva Melox (unité de fabrication de combustible MoX basée à Marcoule).
"Nous avons produit 124 tonnes grâce au redémarrage de la production pour notre client japonais Kepco. Nous sommes en mesure d'affirmer que nous produirons 130 tonnes en 2017 pour nos clients français (EDF), japonais et néerlandais", explique le dirigeant.
En outre, Areva Melox, qui a même procédé "à quelques embauches extérieures" pour faire face à ses commandes.
Le groupe poursuit par ailleurs sa politique d'achat, essentiellement locale, qui s'élève à environ 20M€ par an. Somme à laquelle s'ajoutent 20 M€ d'investissements exceptionnels (période 2014-2018) liés "au renfort de la sécurité sur les aléas extérieurs" engagés en réaction à la catastrophe de Fukushima survenue en mars 2011.
50 emplois à Marcoule
Du côté d'Areva Marcoule, l'heure est également au beau fixe pour ce qui concerne le secteur "démantèlement et services".
"Nous venons d'opérer localement à un renouvellement de contrat d'une durée de cinq ans avec notre client CEA, ce qui devrait à court terme générer la création de 50 emplois à Marcoule", avance Philippe Regnault, directeur d'Areva Marcoule depuis le 1er janvier.
Au total, le site nucléaire de Marcoule, qui abrite également le CEA, emploie environ 5 000 personnes, se posant comme le deuxième site industriel d'Occitanie après le pôle aéronautique de Toulouse.
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