Vidéo en ligne : rejoint par TF1, MyVideoPlace s'attaque à YouTube et Dailymotion

Après l'accord conclu le 9 octobre avec TF1, MyVideoPlace annonce la signature d'une quarantaine de partenaires dans la TV locale et la PQR d'ici fin 2015. La place de marché vidéo créée par le Montpelliérain Médias du Sud et le Bruxellois Rossel vise haut : la 3e place des players français.
MyVideoPlace agrège une trentaine de partenaires à ce jour

Lancée en mars 2015 et gérée par le groupe Rossel, situé à Bruxelles, et la société montpelliéraine Médias du Sud, la plate-forme de partage de vidéos MyVideoPlace a signé un accord, le 9 octobre, avec TF1, 15 télévisions locales et un groupe de dix titres de presse quotidienne régionale (PQR) pour élargir son offre. Selon Christophe Musset, P-dg de Médias du Sud, cette politique de partenariats va rapidement s'étendre à la totalité des adhérents de Télévisions Locales de France (25 télés), ainsi que 4 ou 5 chaînes non adhérentes.

Fruit de 700 000 € d'investissements en R&D, portés par Médias du Sud, MyVideoPlace est en bêta test avancé, avant une première version opérationnelle en fin d'année. La plate-forme de partage permet aux partenaires (chaînes de télé, sites d'information) de mutualiser des vidéos, reportages ou magazines en format web ou HD, et de diffuser un flux quotidien en live.

Un système de monétisation inédit

La plate-forme affiche un rythme de téléchargement de 50 vidéos/jour, et devrait atteindre, au terme de cette série de partenariats, la barre de 400 vidéos/jour. MyVideoPlace entend se positionner "au 3e rang des players français de la vidéo en ligne" et comme leader sur le marché de la couverture régionale, avec cet argument massue : un système de monétisation plus généreux que le standard fixé par YouTube et Dailymotion.

Ce dispositif repose sur la diffusion de pre-rolls (spot diffusé avant la lecture d'une vidéo) géolocalisés, avec la clef de répartition suivante : 25 % pour le producteur, 25 % pour le diffuseur, 30 % pour la régie, et 20 % pour MyVideoPlace.

"Nos concurrents pratiquent la rémunération des producteurs de vidéo mais selon un barème tellement bas que seuls les plus gros acteurs peuvent s'en sortir, explique Christophe Musset. Nous arrivons à garantir une monétisation dix fois supérieure à la moyenne du marché (18 € les mille vidéos vues, NDLR) : de 150 € à 250 € les mille vidéos vues."

MyVideoPlace est en cours de levée de fonds, pour un montant d'1 M€, afin de financer une partie des infrastructures nécessaires à cette montée en puissance. Le groupe formé par TF1 et l'ensemble des partenaires génère "plusieurs millions de pages vues" par jour, selon l'estimation de Christophe Musset.

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