Whoog séduit le CHRU de Montpellier pour sa plate-forme de gestion de l'absentéisme

La start-up basée à Sophia-Antipolis, spécialisée en développement d'applications de gestion de crise, a été choisie par le CHRU de Montpellier pour sa plate-forme technologique capable de gérer la bourse aux heures supplémentaires.
Whoog est spécialiste du développement d'applications destinées à la gestion de crise

Pallier aux absentéismes, et ce de manière instantanée et rapide, voilà ce que propose la plate-forme développée par Whoog et qui s'adresse plus spécifiquement aux établissements de santé. Spécialiste du développement d'applications destinées à la gestion de crise, la start-up installée à Sophia-Antipolis a mis au point une application brevetée qui permet de diffuser un message aux salariés de l'hôpital ou de la clinique répondant à des compétences préalablement définies.

"L'application avertit en même temps les membres du personnel compétents et disponibles de l'opportunité d'heures supplémentaires à effectuer, explique Guerric Faure, le co-fondateur et président de Whoog. Ceux-ci ont le choix d'accepter ou refuser la mission de remplacement. Dès que celle-ci est pourvue, l'ensemble des contacts est immédiatement informé."

40 % de téléchargements

"Notre solution est simple, rapide, peu onéreuse", argumente Guerric Faure qui s'appuie pour cela sur un rapport de la Cour des comptes estimant les dépenses effectuées par les établissements de santé pour pallier aux absences imprévues (contact par téléphone, sms, recours aux intérimaires...) représentaient 66 % des charges d'exploitation. "Le ROI est estimé à 2 mois et demi. Notre solution doit être perçue comme un investissement et non comme un coût".

Choisie par le Centre hospitalier régional universitaire de Montpellier pour la gestion de sa bourse aux heures supplémentaires, et ce, dès ce mois de mai, Whoog compte déjà parmi ses clients l'hôpital privé de la Casamance dans les Bouches-du-Rhône (13) et le pôle Santé Saint-Jean dans les Alpes-Maritimes (06), comprenant respectivement 400 et 550 professionnels de santé. Dans ce dernier établissement, 42 % du personnel a téléchargé l'application au cours des 9 derniers mois et le taux de réponses s'élève à 75 %.

Whoog est actuellement en phase de commercialisation et devrait annoncer la signature de trois nouveaux contrats dans les quatre prochains mois. La levée de fonds de 385 000 € réalisée en début d'année auprès du FCPR 06 et du Fonds Phitrust lui a notamment permis l'embauche d'un directeur commercial. La start-up qui emploie 6 salariés et table sur un CA 2015 de 300 000 €, sera présente au Salon Santé Autonomie en mai prochain à Paris.

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Commentaires 2
à écrit le 28/04/2015 à 20:41
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Et si, au lieu de chercher à pallier les absences en dépensant encore plus en investissant dans des systèmes payants on revenait à la base : pas là, pas payé ! Cela permettrait certainement de faire baisser les absences et donc permettrait d'éviter d...

le 15/05/2015 à 9:18
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bonjour, les 3 jours de carences pour la fonction publique viennent d'être adopté...

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