Le Lozérien JollyClick lève 200 000 € et finalise sa plate-forme

JollyClick, start-up basée au POLeN de Mende (48), s’apprête à lancer la première plate-forme de rencontre pour porteurs de projets. Grâce à une levée de fonds de 200 000 € auprès d’un investisseur privé suédois, une version beta du site sera lancée en mars avant sa version définitive au printemps.
JollyClick est accompagnée par POLeN, à Mende

JollyClick, accompagné par le pôle numérique mendois POLeN, est un réseau social qui met en relation des porteurs de projets, des personnes compétentes dans ce domaine, et des personnes qui souhaitent investir dans une entreprise. Le projet mûrit depuis 2015 dans l'esprit de Christopher des Fontaines, Lozérien depuis deux ans, et a débuté par une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank.

« À l'époque nous avons pu récolter 10 000 € de la part de 116 donateurs privés, rappelle-t-il. Nous avons également été distingués par l'Institut de l'engagement, avec une bourse de 2 000 € et avons reçu une aide de la région Occitanie de 11 950 €. »

Mais c'est récemment que le projet s'est accéléré avec une levée de 200 000 € auprès de Nore Rinnesjö-Eckerberg, un investisseur privé suédois, habitué de entrepreneuriat et du networking.

« Je suis Franco-Suédois, explique Christopher des Fontaines, et je l'ai rencontré dans une galerie d'art à Stockholm. Je lui ai parlé de mon projet qui l'a beaucoup intéressé. En décembre 2015 j'ai vu qu'il avait mis 1 000 € dans notre campagne de crowdfunding. Ça m'a mis la puce à l'oreille et je lui ai envoyé un mail en lui expliquant que nous allions ouvrir notre capital aux personnes intéressées. En septembre 2016 il m'a confirmé son soutien à hauteur de 100 000 € puis, à force de discussions et au vu de nos besoins, il est monté à 200 000 €. »

Une somme estimée en fonction des besoins marketing, d'embauche, de développement des services, et qui pourrait être revue à la hausse si les résultats financiers et en terme d'utilisateurs s'avèrent à la hauteur des objectifs. « L'objectif c'est d'atteindre les 50 000 utilisateurs au 1er janvier 2018. En termes financiers nos ambitions sont relativement élevées, mais on devrait pouvoir monétiser cette plateforme à partir de cet été. »

Séduire les villes à « l'esprit start-up »

Avec 225 000 € en poche, les chantiers vont s'enchaîner en 2017 pour l'équipe de JollyClick, qui se compose actuellement de cinq personnes, sans compter Nore Rinnesjö-Eckerberg.

« Nous lancerons, début mars, la version beta, accessible et ouverte à tous. Ensuite, on va embaucher nos deux programmateurs en CDD pendant deux ou trois mois, pour les derniers ajustements techniques, et on espère sortir la version finale du site en juin. Grâce à ces fonds, nous allons aussi pouvoir travailler avec une agence de communication pour décrocher une bourse French Tech de bpifrance. »

La communication, en général, fera la part belle, notamment, à Lille, Montpellier, Bordeaux Lyon et Paris. « Ce sont des villes qui ont l'esprit start-up. On mise beaucoup là-dessus pour faire affluer vers nous des personnes avec de beaux projets. »

Dans le même temps le site sera décliné en plusieurs langues : suédois, anglais et italien. « En Italie nous avons déjà un réseau pour nous aider à traduire le site. Quant à la Suède, c'est un pays intéressant au niveau des compétences techniques. Comme pour l'Angleterre, nous aurons une présence active là-bas. Au printemps, je partirai pour trouver des partenaires. »

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