Trois grands laboratoires se regroupent sur le campus Saint-Priest

Fruit d'un investissement de 34 M€, le Centre de recherche en sciences et technologies de l'information de Montpellier a été officiellement inauguré le 16 décembre, sur le campus Saint-Priest. À proximité, la 1e pierre du Centre spatial universitaire a été posée, le même jour.
Le nouveau Centre de recherche en sciences et technologies de l'information de Montpellier

Des équipes de l'Institut d'électronique et des systèmes (IES-UM2-CNRS), du Laboratoire d'informatique, robotique et microélectronique de Montpellier (LIRMM-UM2-CNRS) et de l'Institut national de recherche en informatique et automatique (INRIA) viennent d'intégrer le nouveau Centre de recherche en sciences et technologies de l'information de Montpellier, situé sur le campus Saint-Priest et officiellement inauguré le 16 décembre.

Le bâtiment, d'une surface de 13 000 m2, abrite des équipements tels que des salles blanches ou la plate-forme HERMES (bancs de mesures et de caractérisations hyperfréquence), ainsi qu'une pépinière d'entreprises innovantes. L'opération a nécessité un investissement global de 34 M€, dont 25,6 M€ financés par la Région, 7,3 M€ par l'État, et 1 M€ par l'INRIA. "Un des projets lancés dès 2004 par Georges Frêche, qui pariait sur la matière grise, et que nous avons su prolonger alors que la société traverse un moment difficile", salue Damien Alary, président de Région.

"Pour créer ce nouveau pôle numérique, il a fallu convaincre les collectivités que les retombées des investissements consentis seront importantes, raconte Michel Robert, président de l'Université de Montpellier II (UM2). De fait, nous préparons aujourd'hui les nouveaux défis qui se poseront dans de nouvelles disciplines telles que les capteurs, l'infra-rouge, la robotique, la micro-électronique..."

Le Centre spatial universitaire à l'avant-garde

À un jet de pierre, sur le même campus Saint-Priest, les acteurs de l'écosystème universitaire et scientifique montpelliérain ont aussi lancé le chantier du futur Centre spatial universitaire (CSU). Première plate-forme technologique en France dédiée aux nano-satellites, tout en associant des actions de formation et de recherche au sein de l'UM2, et des collaborations industrielles, le bâtiment de 2 120 m2 sera livrable en décembre 2015. Dessiné par A+ Architecture et réalisé par Languedoc-Roussillon Aménagement, le CSU a réclamé un investissement de 2,5 M€ apportés par la Région, et de 5 M€ par la Caisse des dépôts, au travers de la SAS Patrimoniale LR.

"Pour une entreprise qui a vocation à commercialiser des produits dans le spatial, et avant cela, à les développer et les tester, il est important de compter un lieu comme le CSU, qui permet de mettre en route des collaborations avec la recherche", indique Stéphane Beauvivre, dirigeant de Systhéia (micro-caméras en milieux extrêmes), par ailleurs lauréat du prix Jeune pousse lors des Grand Prix Objectif 2014.

"Les nano-satellites sont un secteur très porteur, car ils sont des vecteurs spatiaux pour des entreprises qui souhaitent développer des activités à grande échelle", apprécie Paul-Éric Dupuis, directeur exécutif d'Intespace (leader européen des centres d'essai spatiaux).

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