Enov Formation veut étoffer son panel de serious games

La start-up montpelliéraine Enov Formation développe des serious games dédiés à la formation professionnelle. Elle travaille sur sa 1ère levée de fonds, prévue en juin, car elle veut désormais se positionner sur le marché de l'éducation.
Enov Formation figure parmi les entreprises hébergées dans l'incubateur de Montpellier Méditerranée Metropole.
Enov Formation figure parmi les entreprises hébergées dans l'incubateur de Montpellier Méditerranée Metropole. (Crédits : Montpellier Agglomération)

La start-up Enov Formation de Montpellier (34), hébergée par le BIC de la Métropole à Cap Oméga, rentre dans une nouvelle phase de développement. Après s'être concentrée sur la réalisations d'un serious game dédié à la formation professionnelle, l'entreprise gestionnaire de la plateforme We are learning compte s'orienter sur le marché de l'éducation dès 2016.

"Après avoir créé une offre sur le management, disponible depuis septembre 2014 (quatre épisodes de serious game "Les Nouvelles aventures de Sindbad", dix autres en production - NDLR), notre technologie nous a aussi permis de réduire notre temps de développement de près de 60%", a indiqué vendredi 20 mars le dirigeant de l'entreprise Raphaël Mucchielli, devant un parterre d'investisseurs potentiels à l'occasion de la journée Montpellier Capital Risque à Cap Omega. Nous sommes actuellement en phase de verticalisation de l'offre pour élargir notre part de marché."

Une offre totalement dématérialisée

La verticalisation passera donc en 2016 par les outils éducatifs et scolaires. Avec une équipe de 8 personnes et un modèle de diffusion innovant (offre Saas, tout en HTML5 : les logiciels ne sont pas directement hébergés par la machine de l'utilisateur mais sur un serveur), Enov Formation ambitionne une approche sur-étagère du serious game :

"Produire un serious game a un coût pouvant aller de 100 000 à plusieurs millions d'euros. Il est possible de produire à l'unité, mais nous sommes aujourd'hui capables de proposer une approche permettant de démocratiser les usages du serious game et ses vertus pédagogiques. Le segment de marché sur étagères est le plus rentable, il est possible de diffuser de manière très large quand on passe en dématérialisé".

Pour réaliser son objectif, la start-up (qui vise 400 000 € de chiffre d'affaires en 2015 et 1 M€ en 2016) prévoit une levée de fonds de 400 000 € en juin, suivi d'un 2e tour de table en janvier 2017 avec un objectif de 800 000 € :

"Il y a une demande totale de 1,2 M€. Il n'y a plus de R&D à faire, on est dans un premier temps sur un développement de l'activité commerciale (sur marketplace pour les PME, ETI et le soutien scolaire puis via un réseau de distributeurs pour les grands comptes - NDLR). Dans la 2e phase, l'objectif est de permettre le développement à l'international de l'entreprise".

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