Algodone va lancer la commercialisation de sa solution à la fin de l'année. La start-up hébergée au BIC Cap Oméga à Montpellier (34) a développé une technologie unique de gestion des droits numériques matériels.
"En fin d'année 2015, ce sera une première phase de commercialisation en ce qui concerne les circuits programmables, explique Jérôme Rampon, dirigeant d'Algodone. C'est un gros marché qui représente 5 Mds de $, mais qui est beaucoup plus petit que celui des circuits spécialisés sur lequel nous allons nous lancer quelques mois après".
Permettant de contrôler les contrefaçons, la technologie d'Algodone vise aussi la lutte contre le piratage. Les clients de l'entreprise sont des fabricants qui sont, sans la technologie qu'Algodone s'apprête à mettre sur le marché, dans l'obligation de faire confiance à des vendeurs de circuits imprimés sans pouvoir en contrôler la nature ou la composition.
1 M€ de besoins pour finaliser la R&D
"Nous avons un travail de recherche et développement à finaliser en ce qui concerne les circuits spécialisés qui sont un marché à très gros potentiel, poursuit Jérôme Rampon. Ce travail ira plus ou moins vite en fonction des investisseurs que nous arriverons à intéresser. On est sur un processus qui est long, et on devrait pouvoir obtenir le million d'euros dont nous avons besoin d'ici six mois".
Présent vendredi 20 mars à la journée Montpellier Capital Risque organisée à Cap Oméga, Jérôme Rampon y a rencontré quatre investisseurs potentiels. Algodone prévoit un chiffre d'affaires de 61 000 € en 2015, puis 150 000 € environ en 2016, et compte devenir rentable dès 2017 avec un chiffre d'affaires de 1,5 M€.
Actuellement, sept personnes travaillent sur les projets d'Algodone, déjà financés en 2014 à hauteur de 550 000 € (ministère de la Recherche, incubateur LRI, AxLR).
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