Déjà implantée en Pologne, Angleterre et Australie, l'entreprise montpelliéraine Kaliop, spécialisée dans la conception de sites internet à valeur ajoutée autour de technologies Open Source, vient de racheter la filiale canadienne de Novactive (montant de l'opération non communiqué), basée à Montréal et dont l'activité est proche du cœur de métier de Kaliop.
L'opération de croissance externe, financée par la levée de fonds de 2 M€ bouclée par Kaliop en février dernier, va permettre à l'entreprise de développer ses activités en Amérique du Nord et de se positionner « sur un marché stratégique pour le groupe ».
« Notre nouvelle filiale va jouer un rôle stratégique dans le développement de nos activités au Canada et aux États-Unis, confirme Pierre Deniset, président de Kaliop. Au-delà des actions menées à l'échelle locale, Kaliop Canada pourra également accompagner nos clients européens qui souhaitent lancer leurs opérations en Amérique du Nord. »
850 000 $ de chiffre d'affaires
En rachetant la filiale canadienne de Novactive, qui prend le nom de Kaliop Canada, l'entreprise montpelliéraine prend pied sur un marché que Françoise Nauton-Inglis, la directrice générale, qualifie de « très réceptif à l'utilisation des technologies Open Source ».
Cette opération permet au groupe d'accéder à un portefeuille de clients prestigieux, parmi lesquels le magazine The Economist, tout en renforçant ses liens avec son partenaire eZ System implanté à New York.
Novactive Canada, qui compte une douzaine de collaborateurs, a réalisé en 2015 un chiffre d'affaires de 850 000 $. Kaliop précise que toutes les opérations continueront d'être dirigées, de manière indépendante, par Gauthier Garnier et Stéphane Grünenwald, co-directeurs du bureau de Montréal et maintenant associés dans Kaliop Canada.
Kaliop, qui avait dégagé un chiffre d'affaires de 10 M€ en 2015, dont 30 % à l'export, compte désormais 150 salariés, dont 100 en France (80 à Montpellier). En début d'année, Pierre Deniset avait annoncé que Kaliop recruterait 40 salariés en 2016.
« Aujourd'hui, on en est à la moitié, soit légèrement en avance, précise Françoise Nauton-Inglis. Ces recrutements concernent essentiellement la France. »
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