250 entrepreneurs mettent le Cap à l'international

Cap à l'international, la journée d'information organisée par La Banque populaire du Sud et Pramex à Montpellier le 9 octobre, a redit l'importance de l'export, sans négliger les autres modes de croissance à l'international.

La journée s'est ouverte avec la conférence donnée par l'économiste Pierre Sabatier, vu notamment sur BFM TV, face à 250 chefs d'entreprises réunis au Corum. « L'hiver approche pour les pays riches... L'international sera le seul vrai levier d'expansion dans les années à venir », les prévient-il.

Après que la directeur régional de la Banque Populaire du Sud, Pierre Chauvois, ait rappelé que le nombre d'entreprises du Languedoc-Roussillon présentes à l'international (soit 4 000) était en hausse de 7 % en 2013, un premier témoignage de Stéphane Chemouny, fondateur de la société spécialisée dans l'imagerie médicale Intrasense (75 % à l'export), a permis de mesurer les étapes nécessaires avant de faire ce saut.

« Notre premier bureau a été ouvert à Shanghaï dès la création de l'entreprise, mais notre implantation aux États-Unis ne date que de cette année, souligne-t-il. Nous ne pouvions pas y aller comme petite société, il fallait d'abord être très pro, très réactif avec un support local adapté et bien sûr être bien financés car tout cela coûte cher. »

« Nous évoluons sur un marché mondial très concentré, le cacao, où cinq entreprises réalisent à elles seules 80 % de l'activité, précise Patrick Poirrier, P-dg du groupe chocolatier Cémoi (50 % à l'export). Or dans ce métier, il faut une couverture forte de la matière première. Nous avons utilisé cette concentration des distributeurs pour nous déployer en Europe, qui est désormais notre marché intérieur, mais aussi eux États-Unis. »

Avant de céder la place à un plateau d'ateliers entre chefs d'entreprises et experts, André Lenquette, directeur général de Pramex International (15 bureaux dans 13 pays), a rappelé que, selon les relevés de cette société du groupe BPCE, le chiffre d'affaires réalisé en France peut croître de 13 % après la création d'une filiale locale sur un marché export.

« On parle d'export mais cela ne suffit pas : ce n'est qu'un premier mode de développement à l'international, conclut-il. Pour aller plus loin, il faut s'implanter localement. La création d'une filiale est le premier moyen de lancer une implantation à l'étranger. »

Anthony Rey

Légende : 250 chefs d'entreprise ont répondu présents
Crédit photo : Christine Caville

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