Le groupe Egis est issu de la fusion, en janvier 2011, d'Egis (leader de l'ingénierie des infrastructures) et de Iosis (leader français de l'ingénierie du bâtiment et du génie civil nucléaire). Sa filiale Egis Eau  (200 salariés, 60 M€ de chiffre d'affaires) est implantée à Montpellier.

Le directeur général, Patrick Gombert, revient sur le développement d'une expertise distinguée lors du récent salon international de l'eau Hydrogaïa, du 25 au 27 mai 2011.

Objectif Languedoc-Roussillon : Quels sont vos principaux marchés ?
Patrick Gombert : Egis Eau réalise des missions d'expertise, de maîtrise d'œuvre et d'assistance à maîtrise d'ouvrage pour le compte de ses clients français et étrangers, publics et privés. Nous développons 6 lignes de produits principales dans le domaine des infrastructures de l'eau, dont la collecte et l'assainissement des eaux usées, l'aménagement des cours d'eau et des canaux, la lutte contre les inondations, les aménagements portuaires et de protection du littoral, ou les « procès » du cycle de l'eau en milieu industriel.

Objectif Languedoc-Roussillon : Quelles sont vos dernières réalisations en Languedoc-Roussillon ?
Patrick Gombert : Les principaux contrats réalisés dernièrement ou en cours dans la région sont les maîtrises d'œuvre d'ouvrages tels que le raccordement des collecteurs à la station d'épuration MAERA pour Montpellier Agglomération, le renforcement des digues du Lez sur la commune de Lattes, le prolongement du quai J à Sète (34), et la station de traitement des effluents liquides pour le CEA à Marcoule (30). Nous travaillons aussi sur le schéma d'alimentation en eau potable de Nîmes (30), Montpellier (34), et du Vigan (30).

Objectif Languedoc-Roussillon : Votre système d'« éco-récif » a été récemment primé sur le salon Hydrogaïa. De quoi s'agit-il ?
Patrick Gombert : Ce système, baptisé « éco-cavalier », est au cœur de la recherche et de l'innovation menées par Egis Eau dans le cadre de l'éco-ingénierie. Il est conçu pour que l'impact des canalisations sur le milieu naturel soit minimal et que la structure posée devienne bénéfique pour l'environnement marin, en créant de nouveaux abris pour la faune et la flore marine. Plusieurs centaines d'éco-cavaliers ont d'ores et déjà été mis en place dans le cadre de la pose de conduites sous-marine ou d'émissaires en mer, notamment à Mayotte et à La Réunion.

Propos recueillis par Anthony Rey

Légende : Les « éco-cavaliers » d'Egis Eau permettent de réduire l'impact des canalisations sur les fonds marins.
Crédit photo : Egis Eau