Transports : une nouvelle synergie en marche

Les transports et leurs implications économiques ont animé les débats du Club de l'Eco organisé par Objectif, le 13 décembre 2012 au Novotel Atria de Nîmes. 70 décideurs languedociens ont constaté une certaine concorde entre RFF, SNCF et élus.

Les quatre acteurs de la vie politique et économique du territoire que sont la Région Languedoc-Roussillon, représentée par Robert Navarro (vice-président du Conseil régional en charge des Transports), Nîmes Métropole, représentée par Nicolas Mallot (Directeur Général Adjoint Mobilité, Nîmes Métropole et ville de Nîmes), la SNCF (représentée par son directeur régional, Jean Ghedira) et RFF, représenté par Joseph Giordano (directeur régional adjoint de RFF) ont évoqué trois dossiers majeurs :

  • D'une part, le contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier (1e ligne mixte fret-voyageurs à grande vitesse), dont la mise en service est prévue à l'horizon 2017, pour un coût de 2,2 M€ (financé par l'État, la région et les collectivités)
  • D'autre part, le projet de ligne à grande vitesse reliant Montpellier à Perpignan. Celle-ci n'est pas encore actée mais espérée d'ici 2020-2022 pour un coût estimé à 8 M€ par RFF, incluant deux nouvelles gares (Béziers et Narbonne).

Les conclusions de la commission « Duron » prévues début 2013 devraient décider de l'avenir du projet. Cette « commission Mobilité 21 » a été installée afin de hiérarchiser les projets inscrits dans le Schéma national des infrastructures de transport.

Enfin, le TCSP nîmois (transport en commun en site propre) réalisé pour désengorger son centre-ville pour un coût de 65 millions d'euros.

À l'heure où l'argent public fait défaut, la nécessité d'un partenariat État-collectivités a été maintes fois soulignée.

D'après Robert Navarro, « le temps où chaque collectivité travaillait pour elle seule est révolu [...]. Concernant le CNM, que ce soit la Région, les agglo de Nîmes ou de Montpellier, les collectivités ont voté intelligemment ensemble ».

Le coût global du contournement Nîmes-Montpellier est supporté à 50 % par l'État, à près de 30 % par les collectivités (région, départements, agglo de Nîmes et Montpellier) et 20 % par RFF. Des investissements qui se veulent bénéfiques pour l'économie locale.

« Les quelques 300 millions d'euros de travaux déjà prévus d'ici à 2017 seront confiés pour 20 % à des PME locales, ce qui induit 6 000 emplois directs et indirects par an, sur cinq ans. », estime Thierry Parisot, directeur général d'Oc'Via présent dans la salle, et partenaire de RFF pour la réalisation des 80 km de ligne nouvelle entre Manduel et Lattes.

Le développement des transports prend désormais une nouvelle dimension. D'ailleurs, pour Nicolas Mallot : « L'objectif, c'est de s'inscrire dans un mode de transport plus global. »

Pour Jean Ghedira, c'est une nouvelle approche qui s'ouvre :

« Le mode de transport ferré correspond à un transport de masse, mais je crois au multimodal. Le voyageur se moque du mode de transport, du moment que son trajet est bien pensé et reste fluide ».

Mickaël Attiach

Retrouvez la vidéo du Club de l'Eco:

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