Second mandat pour la Scène Nationale de Sète

Le contrat d’objectifs liant l’association Scène Nationale de Sète et ses tutelles (État, Région et Département) a été renouvelé, le 22 janvier. Une priorité est réaffirmée pour la période 2014-2017 : le maintien de l’engagement artistique, malgré des budgets revus à la baisse.

Un an après sa réouverture après travaux (17 M€), tous les indicateurs sont au vert pour le théâtre Molière, Scène Nationale de Sète et du bassin de Thau. Le contrat d'objectif liant l'association à ses tutelles (État, Région, Département de l'Hérault) a été renouvelé, jeudi 22 janvier, autour d'une priorité réaffirmée : le maintien de l'engagement artistique en dépit de réajustements budgétaires nécessaires, pour faire face aux baisses des subventions de la Région (180 000 €, soit - 5% par rapport à 2014) et du Département (entre - 6 et - 8 % par rapport à 2014).

« Cette deuxième saison conforte le retour du public avec 4 000 spectateurs abonnés, a précisé à cette occasion Yvon Tranchant, directeur de la Scène Nationale de Sète. Avec 43 spectacles en diffusion en 2014 pour 200 représentations (comprenant la programmation jeune public sur le territoire du bassin de Thau, NDLR), nous sommes à 90 % de taux de remplissage et atteindrons les 50 000 spectateurs jeune public sur la saison. La maison se porte bien, la liberté d'expression, de création, de penser sont plus que jamais au cœur de ce nouveau contrat d'objectif ».

Le mécénat privé apporteur de 150 000 €

Avec un budget de 2,3 M€ pour la période de 2014-2017 réparti entre Thau Agglomération (1,46 M€), l'État (598 000€), la Région et le CG34, la structure a trouvé sa variable d'ajustement, en redynamisant avec succès en 2013 le mécénat privé via son « Club des entreprises mécènes », apporteur de 150 000 € de subventions.

« 45 entreprises nous soutiennent, de la TPE aux plus importantes boîtes du secteur du bassin de Thau. Beaucoup de ces chefs d'entreprises sont très attachés à leur théâtre historique », confie Lionel Schwartz, directeur administratif et financier de la Scène Nationale de Sète et Bassin de Thau.

Car pour le théâtre Molière, il y a bien eu un avant et un après travaux, la remise à niveau de ce fleuron architectural ayant amené les Sétois à réaffirmer leur attachement à leur théâtre.

« Ça a été un élément de séduction auprès des entreprises et du public, qui est revenu aussi assidûment qu'avant les travaux », conclut Lionel Schwartz.

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