Une galerie dédiée à l’art urbain ouvre à Montpellier

ArtCan, nouvelle galerie située en plein cœur de l'Écusson, a ouvert ses portes à Montpellier, le 6 octobre. Dédiée à l'art urbain et au street art, elle organisera une exposition toutes les six semaines.
La galerie est située au cœur de l'Écusson, à Montpellier

Sur un marché de l'art urbain contemporain florissant, Montpellier fait preuve d'une belle vitalité, en atteste l'un des évènements artistiques les plus attendus de l'automne : l'ouverture, jeudi 6 octobre, d'ArtCan, nouvelle galerie située en plein cœur de l'Écusson.

« L'intérêt des Montpelliérains pour l'art urbain et le street art en particulier nous a convaincus de nous installer ici. Le lancement d'ArtCan Gallery correspond au début d'une aventure, une réponse que nous souhaitions apporter à cette emphase régnante ; en tant que jeune marché mais pas jeune mouvement, le street art offre des opportunités d'investissement sérieuses », explique Diego Escobar.

Après un parcours auprès de maisons de vente européennes prestigieuses - formé chez Sotheby's, directeur du département d'art moderne et contemporain de Galartis (maison de ventes suisse) et dernièrement spécialiste en art contemporain et d'après-guerre chez Tajan -, ce trentenaire passionné de street art et de graffiti s'est associé à un jeune collectionneur anonyme, avocat en droit des affaires, pour ouvrir cette galerie rue Cannau : 140 m2, ardoise au sol, belle hauteur de plafond, pierres apparentes et murs blancs. « Nous n'avions pas envie d'une galerie conceptuelle, mais d'un lieu qui nous corresponde, un espace qui vit à travers plusieurs concepts », rajoute Diego Escobar.

Des œuvres de qualité muséale

Des profondeurs les plus sombres du métro à la lumière irradiante montpelliéraine, la première exposition collective Coming from the Basics, marque le tempo. Il a fallu plus de 7 mois à Diego Escobar pour rassembler la cinquantaine d'œuvres exceptionnelles issues d'ateliers ou de collections privées.

« Ce sont des œuvres de qualité muséale, précise le galeriste. Nous avons par exemple un Keith Haring qui avait été présenté il y a 20 ans en galerie mais n'était pas ressorti depuis. »

Sur les cimaises, les figures historiques new-yorkaises des années 80 (Dondi, Rammelzee, Futura, Blade) côtoient la nouvelle génération internationale (Invader, Banksy, Ikon, Kurar...). Établir des ponts entre les générations d'artistes est l'un des axes forts de la galerie ArtCan qui, à raison d'une exposition toutes les six semaines (prochaine en novembre avec le solo show de l'artiste Stuttgartois Marc C. Whoer), envisage à terme des collaborations avec la vague artistique montpelliéraine.

Des journées d'expertise gratuite

Pour permettre à chacun de débuter une collection en s'offrant une œuvre originale, à l'occasion de chaque solo show la galerie ArtCan éditera au sein de ses ateliers une série limitée d'œuvres signées par l'artiste (compter en moyenne 450 €).

ArtCan est également partenaire de FauveParis, maison de vente parisienne spécialisée dans les art décoratifs et art de vivre. Chaque mercredi, des journées d'expertise gratuite seront proposées aux collectionneurs et les ventes de la maison parisienne seront retransmises en duplex sur grand écran dans la galerie montpelliéraine, Diego Escobar relayant en temps réel les enchères auprès du commissaire-priseur à Paris.

« Collectionneurs privés ou non initiés, nous voulons multiplier les sources de circulation dans la galerie », conclut Diego Escobar.

ArtCan Gallery - 5 rue du Cannau à Montpellier

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