Régionales : les réponses de Dominique Reynié au monde économique

Objectif Languedoc-Roussillon organise une série de débats avec chaque candidat en vue des régionales. La première date, le 3 novembre, a permis à 12 acteurs économiques d'interpeller la tête de liste Les Républicains sur des points clefs de son programme.
Dominique Reynié a déroulé son programme, durant près de deux heures, face à un panel de 12 acteurs économiques régionaux.

Eligibilité > Questionné en introduction des débats sur son risque d'inéligibilité, Dominique Reynié a démenti les rumeurs. « Il y a deux conditions pour être éligibles et je les respecte toutes les deux. Le reste, c'est de la petite politique, celle que je n'aimerai jamais ».

Les intervenants au débat

Croissance > C'est l'un des fils directeurs des propositions évoquées par le candidat lors du débat. « Il faut faire converger toutes les politiques publiques pour un regain de croissance rapide dans les régions », déclare-t-il.

Montpellier > En positionnant la ville comme « une cité savante », Dominique Reynié répond à des acteurs tels que Max Ponseillé, P-dg du groupe OC Santé, inquiets de la perte du statut de capitale de la métropole languedocienne au profit de Toulouse. « Montpellier peut devenir une capitale de l'intelligence au rayonnement mondial. La connaissance est infinie, une économie de la connaissance l'est également », explique-t-il. La métropole languedocienne pourrait devenir, selon lui, une référence en matière de santé, de numérique et de "blue economy".

Les débats avaient lieu à l'ESMA de Montpellier

Normes > Elles peuvent être « un obstacle majeur » à la vie économique, selon le candidat. Il a évoqué ce sujet face aux représentants du secteur immobilier (Xavier Bringer, président de la FPI LR) et de l'industrie (Dominique Seau, président d'Eminence). « Il est possible de réduire ces normes. Nous aurons la main sur celles produites à l'échelle régionale et il s'agira de les simplifier. Pour celles relevant de la gouvernance nationale ou européenne, je propose de fédérer les représentants des autres Conseils régionaux afin de porter ce message à l'Etat », explique Dominique Reynié.

Argent public > « L'argent de l'État c'est fini » et celui des collectivités territoriales n 'est pas en meilleure posture : Dominique Reynié en prend acte et revendique un certain pragmatisme. « Je ne vais pas vous raconter d'histoire, je suis entré en politique pour lutter contre ça. Alors, il nous faut regarder ensemble de quels moyens nous disposons pour mener à bien nos actions », explique-t-il au représentant du secteur du bâtiment, Roland Studer, président de la Capeb LR.

Conseil régional > Moins d'argent public ne veut pas dire moins d'action publique pour le candidat qui défend l'idée d'élargir les compétences du Conseil régional afin qu'il devienne une « nouvelle puissance publique ».

Secteur privé > La baisse des ressources est pour Dominique Reynié « une opportunité qui va permettre à notre société de s'émanciper et de positionner les acteurs économiques au cœur du développement ». Cela une incidence sur le rôle joué par les collectivités : « Nous viendrons en support ». Concrètement, ceci nécessite d'impliquer davantage les professionnels dans l'action publique : « Il faut réunir les personnes qui savent faire, qui ont la compétence et qui connaissent leur domaine ».

Partenariats public-privé > Dans sa fonction de support, la collectivité régionale devra « mobiliser les investisseurs privés ». Cela se fera en créant une « bourse régionale de cotation » à Montpellier et une autre à Toulouse. Les liens avec les partenaires privés seront exploités pour faire face au déficit de ressources publiques. « En la matière, il y des exemples réussis comme le viaduc de Millau qui sans le partenariat avec Eiffage n'aurait pas pu voir le jour », rappelle Dominique Reynié.

Sud de France > « Quel est l'avenir de la marque Sud de France dans la grande région ? », interroge Jérôme Despey, le président de la Chambre d'agriculture de l'Hérault. Sur ce sujet, le candidat avoue « s'interroger ». Première critique : la multiplicité des produits regroupés sous cette bannière. « Avec 5 000 à 9 000 produits représentés, Sud de France ne peut pas être considérée comme une marque. Il faut la ramener à son origine, c'est-à-dire le vin et s'en servir surtout comme bannière pour l'export », estime-t-il. Seconde critique : la gestion par la Région. « Le Conseil régional ne peut pas avoir cette compétence. Il doit venir en support et laisser les professionnels gérer la marque ».

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Commentaire 1
à écrit le 03/11/2015 à 23:02
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"Que ..voulez vous ..entendre ? Je répète : Que voulez vous entendre ? Sur radio pepettes ..il n’y a que du bonheur: pas d’exclus, ni de personnel licencié, ni d’espèces en voie de disparition! La vérité serait elle si insupportable à entendre ..qu’i...

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