« Henry Douais est le plus à même d'écouter et de répondre aux besoins des entrepreneurs gardois, puisqu'il les connaît parfaitement. » Juché sur un banc public, Jean-Louis Bouscaren (fondateur des écoles de conduites Bouscaren) et président de l'association de soutien à l'actuel président de la CCI de Nîmes, harangue les supporters d'Henry Douais, la plupart membre de la CGPME.
Premier bilan
Mercredi 7 septembre, quelques 150 personnes ont assisté, rue de la République à Nîmes, à l'inauguration du QG de campagne du candidat Douais (68 ans), qui exerçait la profession de prothésiste dentaire. Du côté de la CGPME, l'heure n'est pas encore à la présentation d'un programme.
"Nous ne dirons rien avant le 30 septembre (date officielle du début de la campagne, NDLR) car cela pourrait m'être reproché par mes adversaires", affirme Henry Douais qui, micro en main, a toutefois profité de l'occasion qui lui était donnée de s'exprimer pour vanter "la préservation de Port L'Ardoise", dans lequel la CCI de Nîmes a investi, et la réalisation d'un "pôle d'excellence innovant sur le tourisme, l'hôtellerie, la restauration, l'agriculture (THRA)" à Marguerittes, en périphérie de Nîmes.
L'UPE 30 pour le renouveau
Chez les opposants à Henry Douais, la liste rassemblée autour d'Éric Giraudier (président de l'UPE 30) et Francis Cabanat (président de la CCI d'Alès promise à la fusion avec la chambre nîmoise), quelques éléments de campagne sont d'ores et déjà mis en avant par les deux têtes de listes qui promettent d'effectuer chacun un mi-mandat en cas d'élection.
"Il faut redéployer certains personnels de sorte, par exemple, à avoir une présence à Beaucaire et Uzès", avance Éric Giraudier qui promet par ailleurs de revoir la politique immobilière de la CCI qu'il juge, avec son colistier, "inadaptée aux besoins actuels de la chambre et des chefs d'entreprise".
Les votes pour les élections à la Chambre de commerce du Gard seront ouverts du 20 octobre au 2 novembre, par correspondance uniquement.
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