Philippe Saurel promet le soutien de 30 maires à Emmanuel Macron

Le maire de Montpellier a présenté, le 25 janvier, les huit conseillers départementaux qui le rejoignent dans son soutien à Emmanuel Macron, en vue des présidentielles 2017. Gérard Collomb, maire de Lyon et proche de l'ex-ministre, est annoncé pour le 9 mars.
Philippe Saurel, entouré des huits conseillers départementaux du groupe Hérault Citoyens

Après l'annonce, le 19 janvier, de son soutien à l'ex-ministre de l'Économie Emmanuel Macron dans le cadre de la campagne pour l'élection présidentielle de 2017, Philippe Saurel a dévoilé, six jours plus tard, les premières personnalités locales qui le rejoignent dans sa démarche. Le maire de Montpellier et président de la Métropole a ainsi annoncé que huit conseillers départementaux du groupe Hérault Citoyen (majorité municipale), dont la présidente du groupe Michèle Dary-Fitoussi, le tout en présence de François Delacroix, ex-directeur de cabinet de Georges Frêche à la Ville de Montpellier, et désormais coordinateur du mouvement En Marche, aux côtés de la référente départementale, Coralie Dubost.

Bientôt le soutien de 30 maires d'Occitanie ?

L'ambition de Philippe Saurel est de faire de Montpellier la deuxième ville de France la plus engagée derrière l'ex-ministre, après Lyon. Gérard Collomb, maire de la capitale rhône-alpine et très proche d'Emmanuel Macron, est d'ailleurs annoncé à Montpellier le 9 mars, lors d'un événement où En Marche espère réunir 250 chefs d'entreprise.

Ainsi, Philippe Saurel annonce qu'il veut réunir sous peu le soutien de 30 maires d'Occitanie en faveur d'Emmanuel Macron : l'un des premiers déclarés est Gilbert Pastor, maire de Castries (34). Le maire de Montpellier précise toute fois que cette démarche d'ensemble s'inscrit "en complément d'En Marche, mais sans rejoindre ce mouvement politique".

Pas de contrepartie

Justifiant à nouveau son ralliement à Emmanuel Macron, alors qu'il a longuement vanté son amitié avec Manuel Valls par le passé (invitant notamment l'ex-Premier ministre à venir lui remettre la Légion d'honneur à Montpellier, fin 2014), Philippe Saurel a expliqué qu'il se retrouve dans la trajectoire de l'ex-ministre.

"Je l'ai rencontré plusieurs fois à l'époque où il était ministre de l'Économie, mais c'est au cours d'un repas privé organisé à Montpellier que nous avons décidé d'aller plus loin, puis nos directeurs de cabinet sont restés en contact, souligne-t-il. Emmanuel Macron est quelqu'un qui écoute, qui prend des notes sans arrêt. Son projet me correspond. Il faut faire de la politique autrement. Je reste socialiste indépendant, mais je ne supporte plus les méthodes de ce parti, comme on l'a vu dimanche dernier avec les annonces controversées sur le taux de participation à la primaire de la Belle Alliance Populaire."

Questionné sur ses ambitions en cas de victoire d'Emmanuel Macron, Philippe Saurel a nié convoiter un siège de ministre, promettant qu'il resterait maire et qu'il ne négocierait pas non plus en vue des élections législatives de juin prochain. Aurait-il pu faire un autre choix pour la présidentielle, surtout après le bon score de 35 % obtenu par Benoît Hamon au 1er tour de cette primaire ?

"Quand un ministre de l'Éducation nationale démissionne une semaine avant la rentrée scolaire (le 25 août 2014, NDLR), il ne peut pas être une option sérieuse, et donc je ne veux même pas me prononcer à son sujet", cingle Philippe Saurel.

Selon le dernier sondage disponible, publié le 19 janvier par Ipsos-Sopra Steria, Emmanuel Macron est crédité de 17 % d'intentions de vote au 1er tour de la présidentielle, derrière Marine Le Pen (FN), mesurée entre 25 et 26 %, et François Fillon (LR), entre 23 et 25 %.

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