Manuel Valls s'oppose à une carte de 15 régions

S'exprimant face aux sénateurs le 28 octobre, le Premier ministre a défendu la carte des 13 régions issue du vote en 1e lecture du projet de réforme territoriale et a même rappelé l'objectif de 12 régions initialement fixé par le gouvernement. Il a rejeté l'option à 15 régions apparue après un vote de la commission spéciale du Sénat, le 21 octobre, qui annulait notamment la fusion entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
Manuel Valls a exclu toute carte à 15 régions

C'est à l'invitation de Gérard Larchet que le Premier ministre, Manuel Valls, est venu défendre le projet de réforme territoriale au Sénat. Une éclaircissement rendu nécessaire, selon le nouveau président du Sénat, depuis le basculement à droite de la chambre haute, et surtout depuis le vote de la commission spéciale étendant la future carte de la France métropolitaine de 13 à 15 régions. Cette dernière option repoussait la fusion entre l'Alsace et un nouvel ensemble Grand Est d'une part, et celle mariant Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon d'autre part.

"La commission spéciale a proposé une nouvelle carte, observe Manuel Valls. Le gouvernement restera attentif à l'évolution des débats. Ils sont parfois vifs, comme nous l'avons vu sur l'avenir de l'Alsace. Mais nous avons besoin de clarté. À mon sens, la carte votée à l'Assemblée nationale (en première lecture, NDLR) va dans ce sens. Douze régions hexagonales : c'est le but que nous nous sommes donnés."

En amont de cette intervention, Gisèle Jourda et Roland Courteau, sénateurs de l'Aude, avaient déposé un nouvel amendement rétablissant la fusion entre Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon.

Dans un discours rassembleur, face à la nouvelle majorité de droite, Manuel Valls a néanmoins voulu laisser toute la place aux discussions prévues au Sénat.

" Cette 2e lecture nous offre l'opportunité d'avoir des débats responsables. Le Sénat, l'Assemblée nationale peuvent le faire pour aboutir à une réforme juste et efficace. Les débats que nous avons doivent répondre à l'intérêt général. Avançons, proposons. Et moi, sur les régions, les métropoles, les compétences, je suis convaincu que nous pouvons le faire."

Le projet de réforme territoriale devant produire une nouvelle carte des régions est actuellement en seconde lecture au Sénat, qui doit voter avant le 30 octobre. L'autre volet de la réforme, portant notamment sur le maintien des Départements en milieu rural, ne sera pas voté avant le 2e quinzaine de décembre, selon Gérard Larchet, cité par l'AFP.

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Commentaires 2
à écrit le 29/10/2014 à 19:21
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Metz est préférée à Strasbourg comme capitale de région,il n'y a plus aucune raison pourquoi Strasbourg devrait rester Capitale de l'Europe si même son propre Pays la désavoue.

à écrit le 29/10/2014 à 19:17
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Si la Capitale de l'Europe :STRASBOURG n'est même pas digne pour le GVT Français de devenir la Capitale de la région Alsace Lorraine,Champagne alors pourquoi resterait elle Capitale de l'Europe ???

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