La Banque Populaire du Sud et l’UPVD créent une chaire numérique

La fondation UPVD et la Banque Populaire du Sud ont signé, le 7 novembre à Perpignan, une convention de mécénat, prévoyant la création d'une chaire sur l'usage du numérique dans le secteur bancaire. La banque octroie 123 000 € au projet.
Pierre Chauvois, DG de la Banque populaire du Sud et Fabrice Lorente, président de la fondation UPVD, ont signé une convention de mécénat ouvrant une chaire sur l'usage du numérique dans le secteur bancaire.

Le directeur général de la Banque Populaire du Sud, Pierre Chauvois, et le président de la fondation Université Perpignan Via Domitia, Fabrice Lorente, ont signé, le 7 novembre, une convention de partenariat visant à la création d'une chaire « usage du numérique ». La banque s'engage ainsi à financer un travail de recherche à hauteur de 123 000 € sur trois ans, sur lequel plancheront un thésard et des étudiants de master.

« Nous avons des problématiques d'adaptation aux nouvelles pratiques à résoudre, explique Pierre Chauvois. Plutôt que de subir les événements, notre volonté est d'anticiper d'un point de vue technique, technologique. Je suis très favorable à un travail de collaboration dans la recherche, entre les universitaires et les entreprises ».

Appel à candidature imminent

« Les fonctions RH, communication, marketing et distribution sont notamment concernées par les évolutions du numérique, et notre réseau commercial est bien sûr le premier exposé » précise Jean-Louis Ayache, directeur marketing & distribution à la Banque populaire du Sud.

Si le projet est engagé depuis la rentrée universitaire 2014, l'appel à candidature concernant la thèse doit être passé prochainement.

« On cherche le meilleur candidat. C'est un appel à candidature totalement ouvert, y compris à l'étranger » explique Fabrice Lorente.

Un nouveau modèle de partenariat

« Quand on met du numérique au milieu de la table, on commence forcément à reparler du métier, rappelle Bertrand Moquet, universitaire en charge du pilotage du projet. Pour commencer, je me fais accompagner de collègues spécialisés en sciences de gestion, mais on pourra avoir un apport de sociologues par exemple. C'est un travail pluridisciplinaire ».

« Nos partenaires nous disent : « J'ai une problématique ». À nous de travailler avec eux à la résoudre, explique Fabrice Lorente. Ce modèle de partenariat, avec un comité opérationnel, un thésard, des masters, on l'a pensé entre nous. Ça n'existait pas auparavant ».

D'autres conventions de mécénat devraient être signées sous peu. La fondation UPVD s'apprête par ailleurs à intégrer de nouveaux membres (institutionnels et/ou entreprises) à l'occasion de ses quatre ans.

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