Pyrénées-Orientales : Sup'EnR officiellement lancée

La 1e école d’ingénieurs française entièrement dédiée aux énergies renouvelables, Sup’EnR, a été officiellement inaugurée le 15 septembre. Les 32 étudiants qui composent la 1e promotion ont participé à la cérémonie tenue à Argelès-sur-Mer (66), près de Perpignan.
Au centre : F. Lorente (président de l'UPVD) et A. Le Pellec-Muller (rectrice de la région académique LRMP)

C'est dans le cadre très verdoyant du Château de Valmy, niché au cœur des vignes, que Sup'EnR a été officiellement lancée, le 15 septembre, en présence de nombreuses personnalités politiques et de chefs d'entreprise. Une inauguration vécue comme « un doux rêve devenant réalité », par Fabrice Lorente, président de l'Université Perpignan Via Domitia (UPVD), à l'origine du projet.

Des formations ajustées aux besoins des entreprises

Tout au long de l'événement, la complémentarité de l'école à se qui existe déjà dans le domaine des énergies vertes dans les Pyrénées-Orientales, « département historique tourné vers les énergies renouvelables », n'a cessé d'être rappelée. Le territoire compte, entre autres, le pôle de compétitivité DERBI, partenaire de Sup'EnR, ou encore les laboratoires de recherche PROMES (énergie solaire) et ART-DEV (urbanisme, aménagement du territoire et gestion des ressources et développement), également partenaires de la formation.

Pensée avec les industriels et pour les industriels du secteur, la nouvelle école propose un cursus de trois ans entièrement adapté à « leurs besoins présents et futurs », indique Fabrice Lorente.

« Un conseil de perfectionnement a d'ailleurs été créé et permettra d'ajuster annuellement les formations aux besoins des industriels », poursuit le président de l'UPVD.

Parmi les métiers accessibles aux futurs diplômés de Sup'EnR : ingénieur énergéticien, ingénieur thermicien et procédés, ou encore ingénieur conception de systèmes EnR.

Une promo de 40 étudiants

Active depuis septembre, Sup'EnR, installée dans ses locaux provisoires dans la zone d'activités Tecnosud, a accueilli ses premiers élèves. Cette première promotion, composée de 32 étudiants, âgés de 19 à 23 ans, dont deux filles, se caractérise par sa diversité, tant au niveau des profils (DUT, CPGE, L2), que des origines géographiques et sociales. Une diversification saluée par Armande Le Pellec-Muller, rectrice de la région académique Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et chancelière des universités, qui encourage par ailleurs à une plus grande féminisation des étudiants.

Quarante étudiants auraient dû intégrer l'école d'ingénieurs perpignanaise. Mais comme l'explique Fabrice Lorente, des listes d'attente n'ayant pas été constituées, les huit étudiants qui se sont désistés pour différentes raisons, notamment à cause de problèmes de visa, n'ont pas pu être remplacés. Au total, l'INSA de Toulouse, partenaire de l'école et chargé de la sélection des candidats, a reçu 240 candidatures. 

Dans le futur, Sup'EnR ambitionne d'accroître son attractivité à travers de nombreux projets, notamment l'ouverture d'un hôtel d'incubation d'ici à trois ans, la mise en place dès la rentrée prochaine d'une prépa intégrée au sein de l'INSA de Toulouse (projet soumis à la validation de la Commission des Titres d'Ingénieurs), l'intégration de cursus en apprentissage, ou encore une présence à l'international avec des projets de partenariat en cours de réflexion.

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Commentaire 1
à écrit le 18/09/2016 à 16:41
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Pas un mot de Polytech Montpellier Département énergétique énergies renouvelables, première école d'ingénieur dans ce domaine implantée à Tecnosud et que Sup'ENR va désormais remplacer dans les mêmes locaux. C'est regrettable vis à vis des ingénieur...

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