Les ambitions du nouvel incubateur étudiant initié par Montpellier Management

L’incubateur UM I-Lab by MOMA, créé au cœur de l’Université de Montpellier pour accompagner les étudiants-entrepreneurs dans leurs projets, est opérationnel. Officiellement lancé le 14 septembre, il ambitionne désormais de s’inscrire dans l'écosystème entrepreneurial régional. Entretien avec Sylvie Sammut, directrice de la structure, et Marie-Christine Litchlé, directrice de MOMA.
Marie-Christine Lichtlé, directrice de MOMA, et Sylvie Sammut, directrice du nouvel incubateur UM I-Lab by MOMA.
Marie-Christine Lichtlé, directrice de MOMA, et Sylvie Sammut, directrice du nouvel incubateur UM I-Lab by MOMA. (Crédits : DR)

Le nouvel incubateur pour étudiants-entrepreneurs de l'Université de Montpellier a officiellement été lancé le 14 septembre. Initié par l'Institut Montpellier Management (MOMA), le nouvel UM I-Lab by MOMA, il est destiné à accompagner les étudiants et jeunes diplômés dans la création ou la reprise d'entreprises, et accueille déjà six projets dans ses nouveaux locaux au sein de la bibliothèque universitaire Richter. Le dispositif a été doté d'un budget de 160 000 € sur deux ans, financé par le consortium MUSE (Montpellier University of Excellence) et MOMA. Pour Sylvie Sammut, directrice de la structure, et Marie-Christine Litchlé, directrice de MOMA, il s'agit désormais d'inscrire l'incubateur de manière pérenne dans son écosystème régional.

Quels sont les types de projets recherchés par le nouvel UM I-Lab by MOMA ?

Sylvie Sammut : « Nous accompagnons déjà six projets et huit étudiants. La sélection est très ouverte, des étudiants de L1 aux jeunes diplômés, et toutes les disciplines - sciences, Polytechnique, Staps,.. - et écoles peuvent venir nous voir avec un projet. Nous souhaitons varier au maximum les profils au sein de l'incubateur. »

Marie-Christine Litchlé : « L'Institut Montpellier Management a la fibre entrepreneuriale avec quatre masters et deux licences dédiés. L'idée est d'offrir à nos 4 000 étudiants, l'occasion de développer de nouvelles compétences grâce à une mise en situation par projet et une pédagogie innovante. C'était notre objectif quand nous avons initié le projet d'incubateur étudiant, avec deux enseignants du MOMA. La structure s'inscrit aussi dans notre longue tradition de recherche autour de l'entreprenariat et pourra servir de sujet d'étude à nos chercheurs. »

Quels sont les moyens financiers attribués à cet incubateur étudiant ?

Sylvie Sammut : « Nous disposons pour le moment de 160 000 € sur deux ans, entre le budget affecté par MUSE et la contribution de Montpellier Management. Mais nous souhaitons aussi rechercher de nouveaux financements auprès de nos partenaires pour assurer notre pérennité future. »

Justement, quels sont les partenaires de ce nouvel incubateur étudiant et ses liens avec l'écosystème local et régional ?

Marie-Christine Litchlé : « Montpellier Management est en relation avec son écosystème grâce à son expérience dans la formation et notamment notre master d'accompagnement entrepreneurial. D'ailleurs, nos enseignants connaissent bien nos partenaires comme le BIC de Montpellier, Ad'Occ, la SATT-AxLR, Melies Business Angels, Pepite LR, les chambres consulaires, ou encore l'incubateur Via Innova. »

Sylvie Sammut : « C'est notre mission de co-accompagner nos porteurs de projet avec l'écosystème, que je connais bien de par mon poste de professeur des universités en "Entrepreneuriat et Management Stratégique" à l'Institut Montpellier Management. Les structures partenaires nous apportent dans un premier temps des formations et du coaching par des experts, ainsi que la mise en place d'un réseau. L'ambition est d'inscrire pleinement l'incubateur dans l'écosystème régional voire national. »

Comment les étudiants peuvent-ils entrer à l'incubateur ?

Sylvie Sammut : « Quels que soit leur spécialité et leur niveau d'études, les étudiants peuvent présenter un projet à notre commission de sélection à laquelle participent nos partenaires. L'accompagnement se fait sous forme de cours collectifs et individuels. Mais des étudiants, dans des spécialités spécifiques comme la comptabilité ou le droit des contrats, peuvent aussi venir valoriser leur parcours en aidant les porteurs de projets sur quelques-unes de leurs problématiques. »

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