L'étude a été réalisée par la Fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises, en collaboration avec l'European foundation for management, agence européenne d'accréditation, et utilise un outil innovant (le BSIS) permettant de mesurer l'impact économique, social et sociétal des établissements d'enseignement supérieur sur leur territoire.
Lancée début 2015, cette étude vient de révéler ses résultats : l'impact de Montpellier Business School est évalué à 160 M€ par an, dont 130 M€ pour le seul périmètre de la métropole montpelliéraine.
« C'est la première fois qu'une étude traite l'impact annuel économique global d'un établissement d'enseignement supérieur pris sous l'angle d'une entreprise, commente Didier Jourdan, directeur général de Montpellier Business School. Or, les grandes écoles de management telles que Montpellier Business School, trop souvent perçues comme de simples et uniques pourvoyeurs de jeunes cadres aux entreprises, sont devenues de véritables entreprises académiques au service de leurs territoires et confrontées à une concurrence internationale exacerbée. »
Montpellier Business School compte aujourd'hui plus de 200 salariés, et annonce former 2 900 étudiants et diplômer, chaque année, quelque 800 étudiants tous programmes confondus.
Le dispositif BSIS compile une centaine de critères pour évaluer l'impact d'une business school, classés en trois familles : l'impact financier et économique qui intègre les dépenses réalisées par l'établissement, l'impact social qui considère l'apport des collaborateurs irrigant le tissu local par leurs activités économiques, associatives, etc., et l'impact d'image.
« Véritablement complémentaire aux processus d'accréditations internationales existants, cette étude a révélé des atouts les plus inattendus, » se réjouit Didier Jourdan.
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