Tous Entreprenants a présenté ses outils pédagogiques à l’ONU

La jeune entreprise montpelliéraine Tous Entreprenants, spécialisée dans les formats pédagogiques entrepreneuriaux comme la « Start-up Lycée », a emmené une dizaine de lycéens présenter leur projet de start-up à l’Assemblée générale de l’ONU, réunie le 28 juin sur la question de l’éducation.
Cécile Chaigneau
Les équipes du lycée français de Chicago, le 28 juin 2017 à l’ONU pour la présentation de leurs projets de start-up.

Le 28 juin, une dizaine de lycéens des lycées français de San Francisco, Chicago et New-York présentaient les start-ups sociales qu'ils avaient créées aux membres du bureau présidentiel de l'Assemblée des Nations Unies, au siège de New-York.

Il s'agissait là de l'aboutissement d'une démarche engagée dans le cadre du programme « Start'up Lycée », piloté par Tous Entreprenants. Cette jeune entreprise montpelliéraine, émanation du cabinet Visionari (fondé par Pierre Alzingre), imagine et organise des formats pédagogiques entrepreneuriaux.

Ainsi, la « Start'up Lycée » permet-elle, chaque année, à plus de 4 000 lycéens et étudiants de vivre l'entreprise par la création d'une start-up en 48 heures, avec pour finalité de sensibiliser ces jeunes à l'entrepreneuriat, et de faciliter leur parcours d'orientation en vivant une expérience immersive.

Pour la première année, ce format éducatif a été décliné dans son édition « Start'up Lycée World Wide Edition » pour des lycéens français et américains. Plus de 350 lycéens ont créé leur start-up à impact positif en s'inspirant des objectifs mondiaux de l'ONU, les 17 global goals (éradiquer la pauvreté, réduire les inégalité sociales, prévenir les changements climatiques, réduire les inégalités hommes-femmes, etc.).

Les quatre lauréats ont été le collège français Simone Veil, situé en zone d'éducation prioritaire à Montpellier, et les lycées français de San Francisco, Chicago et New-York.

Global goals

Leurs projets : pour le lycée de San Francisco, Food 4 Africa (résoudre la malnutrition en Afrique en adaptant le principe de culture hydroponique en version low-cost et low-tech) ; pour le lycée de New York, Students for migrants (proposer une plate-forme sécurisée et anonyme pour connecter les migrants cherchant des conseils juridiques et des étudiants en droit de l'université de Colombia, NYC) ; pour le lycée de Chicago, Bike'n Create (utiliser l'énergie d'une balade à vélo et la convertir en ressource pour alimenter un dispositif électrique comme un ordinateur ou un téléphone portables) et Xchange for change (proposer un modèle d'échanges de compétences dans le cadre des « community services »).

« Les équipes lauréates ont gagné un accompagnement pour suivre leur projet, des séances de coaching, mais aussi cette opportunité de venir présenter leur projet de start-up à l'ONU (à l'exception de l'équipe montpelliéraine, absente car trop onéreux pour les faire venir, NDLR) dans le cadre d'un événement mis en place par les Nations Unies pour valoriser les solutions à apporter dans l'éducation pour la réalisation des global goals, explique Sofian Bettayeb, associé de Pierre Alzingre dans Tous Entreprenants, animateur sur les événement et responsable marketing. Car nous avons fait travailler les jeunes lycéens avec nos outils pédagogiques, en s'appuyant sur le programme de ces global goals, et nous avons été repérés par  l'ONU comme méthode pédagogique innovante. »

Accrédités par l'ONU

En effet, le 28 juin, l'ONU organisait à New York une manifestation de l'Assemblée générale relative à la Campagne pour la réalisation des objectifs de développement durable sur l'éducation, où les leaders mondiaux de l'éducation ont discuté des moyens de faire avancer l'objectif 4 du Programme de développement durable à l'horizon 2030 visant à assurer une éducation inclusive et de qualité pour tous.

C'est dans ce cadre que Tous Entreprenants a donc officiellement présenté l'InnoRecord et l'ensemble des ses formats pédagogiques (Start'Up Lycée, La Startup est dans le Pré, Patent Shaker, Un Tramway nommé Startup, etc.) accrédités par l'ONU aux diplomates présents.

« Nous avons eu de très bon retours de personnes qui seront des prescripteurs de nos outils, et déjà plusieurs pistes de développement, commente Sofian Bettayeb. Nous avons rencontré Florence Robine (qui dirige la Direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco) en France, NDLR). Notre objectif est de toucher les pays francophones, et de faire participer des personnes qui ont moins les moyens, venant d'horizons encore plus divers, notamment d'Afrique car c'est là qu'on a le plus besoin de personnes qui mettent la main à la pâte et construisent des projets durables. »

Cécile Chaigneau

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