Standard & Poor's confirme les notes de la Région

Par Amandine Ascensio  |   |  311  mots
L'agence de notation Standard & Poor's
Les notes données par l’agence de notation financière Standard & Poor's sur la Région LR, reste positive, en raison de sa stabilité politique, d’une bonne gestion financière, et d’un plan de déploiement important d’investissements.

La région Languedoc-Roussillon, bien qu'assez loin du Graal du triple A donné par les agences de notation financière, se voit confirmer les scénarii de stabilité, par l'agence Standard & Poor's, avec les notes AA- et A-1+. Les raisons ?

« Un cadre institution très prévisible et équilibré, une gouvernance et une gestion financière de la Région que nous qualifions de fortes, tout comme sa situation de liquidité », indique le bureau parisien de l'agence, dans un communiqué.

Epargne brute et investissements

Dans le détail, Standard & Poor's salue la capacité régionale à maintenir une épargne brute élevée (25,8 % des dépenses de fonctionnement), entre 2010 et 2013. Selon les prévisions de l'agence, près de 41 % des dépenses totales de la Région sur la période 2014-2016, devraient être consacrés à des dépenses d'investissements, notamment, du fait de l'effort important de la Région sur les transports ferroviaires (contournement Nîmes-Montpellier), les infrastructures portuaires, les lycées et enseignement supérieur, et la recherche.

« Nos projections sur fondent sur des dépenses d'investissement de 453 M€ en moyenne entre 2014 et 2016, contre 416 M€ sur la période 2011 - 2013 », détaille Standard & Poor's.

Prévisions... sans fusion

Malgré ces aspects positifs, l'agence envisage que la baisse des dotations de l'État aux collectivités territoriales ne sera pas sans conséquence sur la Région : « La perte annuelle en termes de dotation globale de fonctionnement s'élèvera pour la Région Languedoc-Roussillon à 18,2 M€ contre 7,4 M€ dans notre précédent scénario central », analyse Standard & Poor's, qui élabore également deux scénarii pour l'avenir : un optimiste, et un pessimiste, qui « n'ayant aucune visibilité sur le calendrier d'application des changements institutionnels ni sur leur impact budgétaire », ne prennent pas en compte la future fusion de la région Languedoc-Roussillon avec sa voisine Midi-Pyrénées.