
L'enveloppe allouée à la Région par l'Etat dans le cadre du Contrat Plan État-Région (CPER) 2015-2020, affiche un montant 450 M€, bien supérieur aux 313 M€ du premier CPER proposé et que Damien Alary avait refusé de signer, dès le premier Conseil régional après son élection, en septembre dernier.
« Nos services ont fait valoir des arguments en commun, et ma rencontre avec le Premier ministre a été fructueuse », indique Damien Alary, qui a vu Manuel Valls le 19 novembre.
Au final, le CPER se décline sur 6 volets. Le premier concerne la mobilité multimodale : autrement dit les grandes infrastructures de la route, du rail et du fluvial.
« Nous avons obtenu 138,5 M€ de crédits dont 88 M€ pour la route (par exemple, sur les chantiers de la N113 ou la déviation de Baillargues), 50 M€ pour le ferroviaire (nouvelle gare Montpellier Sud de France), et 18 M€ pour les questions fluviales, concernant notamment le Canal du Bas-Rhône », indique le président de Région.
Le second volet est tourné vers l'enseignement supérieur et la recherche, avec une enveloppe globale de 74,8 M€.
« J'ai également défendu le dossier de la candidature des universités et établissement de recherche de la région à l'appel à projet Initiatives d'excellence (IDEX) », indique Damien Alary.
Sur le troisième volet, dédié à la transition énergétique, le montant alloué s'élève à 192 M€.
« Ce financement permet d'envisager des actions sur la prévention des inondations, de financer la rénovation énergétique, etc. », indique Pierre de Bousquet.
Sur le volet territorial, ce sont 34 M€ qui financeront les projets de protection du littoral ou encore le mémorial de Rivesaltes (66), chers à Christian Bourquin et sur lequel Manuel Valls s'était engagé lors de ses obsèques.
En outre, une enveloppe d'1,7 M€ a été fléchée sur le numérique, afin de compléter les Investissements d'avenir sur l'installation du très haut débit, porté par les départements. Enfin, 7,9 M€ ont été ciblés sur l'emploi.
« La Région s'est engagé à ce qu'1€ de l'État déclenche un investissement régional équivalent, souligne Damien Alary. Ce sont donc près d'un milliard d'euros d'investissement prévus sur la période de 2015 à 2020, auquel vient s'ajouter le milliard d'euros des crédits européens (pour lequel la Région disposera d'une autorité de gestion pour la prochaine programmation européenne sur 2014-2020, NDLR). »
Le président de Région s'est félicité de la teneur de l'enveloppe du CPER. Mais s'agissant du vote de l'Assemblée nationale sur la carte des Régions, qui envisage la fusion entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, il n'a néanmoins eu de cesse de s'interroger sur la manière dont se répartiraient ces crédits après une "union" avec sa voisine.
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