Melies veut recruter porteurs de projets et investisseurs

La semaine des Business Angels, qui se tient jusqu’au 28 novembre, donne l’occasion aux business angels de sortir de leurs bureaux et de présenter l’étendue de leur action. En région, Melies (mobilisation de l’épargne locale pour l’investissement dans les entreprises), s’est prêtée à l’exercice.
Les Business Angels mobilisent l'épargne de leurs investisseurs dans l'économie réelle

L'association de Business Angels Melies (mobilisation de l'épargne locale pour l'investissement dans les entreprises) profite de la semaine des Business Angels, qui se tient du 24 au 28 novembre partout en France, pour se faire connaitre et recruter des porteurs de projets et des investisseurs.

 « Sur la journée de lundi, nous avons reçu une trentaine de porteurs de projets, pour leur expliquer ce que nous sommes et quelle est notre action, indique Vincent Turries, président de l'association. Sur cet ensemble, quelque 6 ou 7 projets ont retenu notre attention. »

Chaque année, l'association de business angels reçoit près de 80 dossiers, en étudie une quinzaine sur lesquels 2 à 3 sont financés.

« Lorsqu'on investit dans une start-up, on sait lorsqu'on y rentre, mais jamais quand on en sort, et encore moins dans quel état », sourit Vincent Turries dont l'association finance à hauteur de 15 % les entreprises dans lesquelles elle investit.

Pour l'année 2014, la zone Grand Sud (qui comprend la région Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et PACA), les projections de financement des business angels de tous les réseaux laissent présager 2,25 M€, investis dans 16 entreprises. Pour Melies, plus particulièrement, l'année 2014 a été plutôt bonne : l'association a pu sortir (c'est-à-dire revendre ses parts dans une société à un autre investisseur) de deux entreprises régionales : Bedycasa et Ecocéan.

Par ailleurs, l'association entend aller chercher des investisseurs au-delà des frontières montpelliéraines, vers Perpignan, Nîmes ou Narbonne, où d'ancien(ne)s chefs d'entreprises ou de jeunes retraité(e)s passionnés par l'entrepreneuriat peuvent se sentir des velléités de financeurs.

« Si nous recrutions par le bouche à oreille nos membres investisseurs (au nombre de 115, NDLR), nous avons désormais intégré une dimension de parrainage : chaque membre peut proposer à quelqu'un de prendre part à notre action, en faisant marcher son réseau », indique Vincent Turries.

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