Année contrastée pour l'immobilier d'entreprises nîmois. Lors d'un petit-déjeuner organisé par la Communauté d'agglomération Nîmes Métropole, vendredi 27 février, les professionnels ont exposé la réalité de leur marché en livrant une analyse que la seule lueur des chiffres ne saurait totalement éclairer.
Ainsi, alors que les transactions liées à l'immobilier de bureau sont en baisse en 2014 : 21 932 m² contre 25 577 m² l'an dernier, Michel Peinado, dirigeant d'Arthur Loyd dans la région, évoque « une année satisfaisante malgré la baisse, d'autant qu'il n'y a pas eu de programme neuf livré en 2014. » Et de préciser : « 2013 avait été une année d'exception. » Ainsi, 35 200m² de bureaux étaient disponibles au 31 décembre dernier contre 38 600 m² l'année précédente à la même date.
Bilan mitigé pour les locaux d'activité et de logistique
Dans le secteur des locaux d'activité et de logistique, les chiffres sont également en trompe-l'œil. Malgré des transactions à la hausse (33 350m² échangés contre 30 278 m² en 2013), Quentin Vergnet (DTZ) déplore :
« Une année moyenne pour le potentiel de Nîmes où les transactions entre 100 et 400m² ont constitué la majorité des transactions. »
« Il en manque de grandes transactions de 5000m² et plus », renchérit son confrère d'Arthur Loyd.
De son côté, l'agence d'urbanisme a mis en avant le fait que le territoire de Nîmes Métropole proposait des prix « très compétitifs » voir « très en dessous » du marché montpelliérain. Étonnement, alors qu'il était de coutume lors de ce petit-déjeuner annuel, les données immobilières concernant l'agglomération avignonnaise n'ont pas été présentées aux côtés de celles de Nîmes.
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