« Le Sportup Summit sera le Davos de l’économie sportive »

Le Sportup Summit, 1er concours régional d’innovation et d’entrepreneuriat dans la filière du sport, se tient du 22 au 24 septembre au CREPS de Font-Romeu. L'opération, parrainée par Martin Fourcade, verra notamment l'intervention de l'incubateur parisien Le Tremplin. Entretien avec Jean-Marc Oluski, président de l'association organisatrice LR SET.
Le CNEA de Font-Romeu accueille la 1e édition du Sportup Summit

Que visez-vous à travers le Sportup Summit ?

Nous voulons démontrer la capacité de la région Occitanie à accompagner la création d'entreprises et les accélérer dans le secteur du sport, du tourisme sportif et d'aventure. Nous avons, ici, les ressources économiques et les infrastructures pour booster cet écosystème, et nous voulons le montrer à travers ce concours à visée nationale. L'idée est de réunir 30 équipes, chacune d'elles étant constituée d'un accompagnant, d'un sportif de haut niveau, et d'un entrepreneur orienté vers le sport, qui viendront épauler un startuppeur au travers d'un parcours alternant des temps sportifs et des ateliers autour du business model. Le concours s'adresse autant aux start-ups incubées, qui démarrent, qu'à celles déjà en phase d'accélération. Nous avons d'ailleurs noué un accord avec Le Tremplin, le plus gros incubateur du secteur à Paris. Le parcours sportif se tiendra le 2e jour, après une 1e journée dédiée à des conférences sur ce thème, en présence de Thierry Braillard, le secrétaire d'État aux Sports. Notre ambition est de créer une opération récurrente, tous les ans, qui deviendrait un Davos de l'économie sportive.

Qu'est-ce qui la distingue des Défis du Sport, organisés par le Centre d'économie du sport de Limoges ?

Nous nous situons plus dans la réflexion et notamment, comme je le disais, dans la problématique de l'accompagnement. La région Occitanie affiche au moins deux atouts. D'une part, sa géographie, riche en montagnes et en bords de mer - un point important car de nombreux projets se créent dans la nature. D'autre part, la présence d'un centre tel que Font-Romeu, où se déroule le Sportup Summit. L'opération permettra d'en démontrer tout le potentiel puisque, après des travaux de rénovation, le site ambitionne de redevenir le vrai centre d'entraînement des sportifs de haut niveau en France.

Qui attendez-vous ?

Nous espérons au moins 30 porteurs de projets et chefs d'entreprises de moins de 36 mois. Et nous avons plus de 70 inscrits comme coaches, dont de nombreux sportifs tels que Karim Belhacen, Pascale Joussen-Védrine, Cécile Amiel, Nicolas Cailloix ou encore Kito de Pavant, qui sera présent sur les deux jours. Chez les politiques, outre Thierry Braillard qui participera au jury et à la remise de récompenses, Kamel Chibi, vice-président de Région en charge des sports, et Nadia Pellefigue, vice-présidente en charge du développement économique, seront présents. Du côté des accompagnants, quatre réseaux régionaux sont partenaires de l'événement (Madeeli, Transferts LR, Rezopep, Synersud/Créalia), comme le sera la CCI de Montpellier.

Comment évolue LR SET (Languedoc-Roussillon Sport Emploi Tourisme, NDLR) ?

Nous allons constituer le Club des entrepreneurs, que nous avions annoncé en mai, après l'assemblée générale tenue avant l'été. Une fois le Sportup Summit bouclé, nous voulons systématiser les opérations de parrainage comme celles que l'on verra à Font-Romeu. L'idée n'est pas de faire du sponsoring, mais d'agir pour que les entrepreneurs pensent le sport comme une vraie valeur économique.

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