Nîmes Olympique s'offre un nouveau stade pour 230 M€

Le président du club nîmois Rani Assaf a annoncé, le 26 juin, qu'il investira à titre personnel pour construire cette enceinte d’une jauge de 15 100 places accompagnée d’un ensemble immobilier.
Le Stade des Costières est l'actuelle enceinte du Nîmes Olympique
Le Stade des Costières est l'actuelle enceinte du Nîmes Olympique (Crédits : Nîmes Olympique)

"Je veux un stade sur le modèle de celui construit par Jean-Michel Aulas à Lyon. Chaque jour, 2 000 personnes s'y rendent, notamment pour des conventions d'entreprise. Les collectivités n'ont plus vocation à financer le football professionnel qui est devenu un spectacle. J'ai cette idée qu'il faut faire un nouveau stade en épargnant les deniers publics."

Le président de Nîmes Olympique Rani Assaf, directeur de la technologie de Free, a une idée bien précise de ce que doit être une enceinte sportive pour générer des recettes et permettre à son équipe de conserver son rang dans l'élite du football français, neuvième du dernier championnat de Ligue 1. "Il faut tout faire pour se maintenir car un budget en Ligue 2 est beaucoup plus difficile à boucler qu'un budget de Ligue 1", rappelle Rani Assaf qui entend détruire l'actuel stade pour reconstruire sur le même terrain.

La Ville de Nîmes cède officiellement le stade

'"Le stade des Costières n'est aujourd'hui plus adapté aux enjeux sportifs et économiques du club", convient le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier (LR) qui a donc décidé de céder pour 8 M€ (estimation des Domaines : 5 M€) l'actuel stade des Costières à Rani Assaf, qui investira 200 à 230 M€ sur fonds propres afin de réaliser le futur stade dessiné par le cabinet d'architecte Valode et Pistre, auteur du Stade Pierre-Mauroy près de Lille, mais aussi un ensemble immobilier de bureaux et logements.

Dans l'attente de l'inauguration du nouvel ensemble, fin 2024-début 2025, le club construira un stade provisoire de 10 000 places sur un terrain situé de l'autre côté de l'autoroute près du centre commercial Cap Costières. 

La décision de Rani Assaf est née d'une réflexion que Nîmes Olympique est une entreprise comme une autre qui doit dégager des revenus propres pour assurer sa durabilité. "Les clubs sont drogués aux droits télé (qui constituent souvent plus de 50 % de ressources des clubs, ndlr), nous devons donc dégager des ressources propres pour rendre l'entreprise pérenne", juge le président.

L'option du naming exclue

En termes de finances publics, la Ville de Nîmes réalise une bonne opération puisqu'elle enregistrera (sous réserve d'un vote favorable du conseil municipal samedi) une plus-value intéressante par rapport à l'estimation des Domaines, et qu'elle économisera également 1,2 à 1,5 M€ de frais de fonctionnement que coûte annuellement le stade.

Toujours sujet à débat, le nom de la future enceinte devrait être, selon le président Assaf, débattue avec les supporters. Une certitude cependant : il n'y aura pas de naming"Je m'engage à ce qu'aucune entreprise n'y appose son nom. Je trouve cela dégradant", balaye le président de Nîmes Olympique.

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Commentaires 2
à écrit le 01/07/2019 à 16:03
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17000- 18000. me semblerait être la bonne capacité en forme d'arène évidemment. pour le nom "le col nem arena'

à écrit le 27/06/2019 à 11:29
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un stade de 18000 places serait pour moi le meilleur compromis .le nom du stade Nemausus park Arena

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