Montpellier : plus de 25 M€ mobilisés en 2016 pour le contrat de ville

Un an après le contrat-cadre, la Métropole, l'État et 14 partenaires institutionnels ont signé, le 8 juillet, l'avenant opérationnel et financier au contrat de ville 2015-2020 pour Monpellier. Si le document fixe les priorités sur 2016, l'État annonce son souhait de basculer sur une logique pluriannuelle dès 2017.
P. Saurel, maire la Ville (au centre), et Pierre Pouëssel, préfet de l'Hérault (à droite) signent l'avenant au contrat de ville aux côtés de 14 partenaires institutionnels

Un après la signature du contrat-cadre en présence de Myriam El Khomri, alors secrétaire d'État à la politique de la Ville, la Ville de Montpellier et l'État ont signé l'avenant au contrat de ville 2015-2020 de la Métropole, le 8 juillet à Montpellier. Le document précise les engagements financiers pris en faveur du développement économique des quartiers en difficulté par les acteurs institutionnels co-signataires, dont l'État (16,02 M€), la Ville et la Métropole de Montpellier (5,51 M€), le Département de l'Hérault (2,06 M€), la CAF (885 588 €), la Caisse des dépôts (325 417 €), ainsi que la Région Occitanie (montant restant à préciser).

"Avec le maire Philippe Saurel, nous souhaitons nous engager dans une démarche pluriannuelle, sur 2017 et 2018, voire 2019, dès l'an prochain, précise Pierre Pouëssel, préfet de l'Hérault. Nous ne l'avons pas fait dès cette année faute de temps, et en raison du travail que demande la mise en place de la loi NOTRe (nouvelle organisation du territoire de la République, NDLR). C'est une démarche importante pour les associations travaillant pour la politique de la ville, notamment, car elle leur donnerait une visibilité sur plusieurs années."

Deux dossiers déjà inscrits à l'ANRU 2

La dimension opérationnelle de cet avenant se décline dans sept priorités stratégiques : rapprocher les activités économiques des quartiers, responsabiliser les entreprises en matière d'insertion, mobiliser les communes et quartiers de la Métropole en faveur de la mixité de l'habitat, etc. L'enjeu du cadre de vie et de l'aménagement urbain enregistre deux dossiers notables que Philippe Saurel, maire de la Ville et président de la Métropole, a déjà fait inscrire au titre de l'ANRU 2 (agence nationale pour la rénovation urbaine).

"Il s'agit de la démolition anticipée de la Tour d'Alembert, sur les Hauts de Massane, dès la fin de l'été 2016, pour un coût de 1,5 M€, et de la réhabilitation de la résidence Cap Dou Mail, située dans le Grand Mail de la Paillade et constituée de 270 logements, pour un coût de 9 M€, à compter de janvier 2017, énumère-t-il. De plus, j'ai intégré au dossier Mosson la question du Stade de la Mosson : j'y suis attaché, mais face au coût de 47 M€ que représenterait sa mise à niveau, il faut bien constater qu'il arrive en fin de vie. Il faut donc trouver le moyen d'installer autrement le football à Montpellier, mais il est exclu de laisser une friche derrière nous : nous travaillons donc sur un projet neuf d'aménagement des rives de la Mosson."

S'agissant de la priorité donnée à l'emploi des jeunes, l'État et la Métropole annoncent qu'ils signeront, l'automne prochain, le Podem (projet pour l'emploi et le développement économique), afin de "coordonner les efforts de divers acteurs, dont les entreprises, pour offrir de nouvelles perspectives d'emploi aux jeunes vivant dans les 12 quartiers prioritaires de Montpellier", précise Pierre Pouëssel.

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