À la demande du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, la Préfecture de région, la Préfecture maritime de la Méditerranée et la Région sont tenus de fournir une liste de sites propices à accueillir des fermes-test d'éoliennes flottantes.
Une étape importante du processus s'est déroulée mardi 3 février, lors d'une réunion de concertation regroupant les acteurs de la mer et du littoral dans le cadre du Parlement de la mer. Cette concertation a permis d'identifier 4 grands secteurs de travail sur la façade méditerranéenne, situés au large des côtes roussillonnaises, du Cap d'Agde, de la petite Camargue et de l'embouchure du Grand Rhône.
"La Méditerranée présente la particularité d'avoir des fonds importants, ce qui oblige à penser en éoliennes flottantes plutôt que posées, explique Yann Bizien, de la Préfecture maritime à Toulon. C'est une tendance lourde, liée au concept d'industrialisation des parc éoliens, et on recherche des sites où les vents sont stables et non exposés au relief, dans une logique de rentabilité".
Cinq à dix éoliennes à l'étude
L'éolien est en effet considéré comme un axe important en ce qui concerne le développement industriel et la transition énergétique. Il s'agit de cibler des zones afin d'installer des fermes pilotes de 5 à 10 éoliennes flottantes en Languedoc-Roussillon et en PACA qui auront pour but de valider la pertinence technique et économiques de cette technologie.
"Pour l'instant, rien n'est décidé sur ces sites. On est dans l'étape de réflexion et les choses devraient être arrêtées à la fin de l'année 2015. En attendant, il y a des études de faisabilité technique qui sont menées, et nous avons déjà reçu quelques industriels intéressés par le développement d'éoliennes flottantes et qui doivent monter un dossier pour envisager de le faire."
La prochaine grande étape se déroulera en avril, et concernera la consultation du public.
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