Ce n'est pas la panacée mais le marché du crowdfunding ne cesse de progresser. L'an dernier, 297 M€ ont été levés en France (contre 152 M€ en 2014) sur les quelque 200 plates-formes de financement participatif françaises.
C'est pour mieux accompagner les TPE et PME régionales qu'Anne Binder (conseillère en stratégie financière) et Muriel Sembelie (anciennement chargée de la question du financement des PME au Medef) ont récemment créé FinTouch, dont elles sont respectivement présidente et directrice générale.
Lancée officiellement à Nîmes, lundi 2 mai, cette entreprise propose d'être le chaînon manquant entre les banques et les plates-formes de crowdfunding.
"Peu d'entreprises présentant un dossier réussissent la levée de fonds escomptée, décrypte Muriel Sembelie, directrice générale de FinTouch. Nous proposons d'apporter un conseil aux entrepreneurs afin de les aider à gérer au mieux leur approche du financement participatif, tout en les rapprochant également des investisseurs locaux par le biais de rencontres physiques, en plus de la mise en relation numérique via la plate-forme."
Éviter le trou dans la raquette
Grâce à un partenariat avec les plates-formes Lendix (dédiée au prêt), SmartAngel (financement de fonds propres), la Banque Populaire du Sud, la BPI, ainsi que FrenchTech Culture Avignon et French South.Digital à Montpellier pour le sourcing de dossier, FinTouch propose de combler ce que les acteurs du financement appellent un "trou dans la raquette".
"Nous sommes une plate-forme digitale, mais nous avons besoin de la proximité qu'apporte FinTouch", explique Benoît Bazzochi de SmartAngels.
Six dossiers de financement sont d'ores et déjà étudiés par FinTouch. La totalité ou certains d'entre eux seront prochainement proposés sur le site www.fintouch.fr.
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