Ce nouvel accord prévoit la poursuite du programme de résorption des écarts salariaux non justifiés entre les femmes et les hommes, avec un budget de 7 millions d'euros pour les années 2019/2021, dont 3 millions d'euros pour 2019. L'accord reprend également les engagements de l'entreprise en matière de promotion, de formation, de neutralisation de l'impact des congés de maternité et de l'équilibre vie privée/vie professionnelle.
« Les accords relatifs à l'égalité professionnelle de Société Générale SA en France ont permis d'allouer 10,1 millions d'euros depuis 2013 à la correction de plus de 5 100 situations d'écarts salariaux entre hommes et femmes, à métier, niveau hiérarchique et niveau d'ancienneté équivalents dans l'entreprise », précise la banque française.
Société Générale fait partie des bons élèves en matière d'égalité professionnelle. En 2018, le niveau de son Index d'égalité femmes-hommes a été de 85 points sur un maximum de 100 points.
« Cet index, calculé selon 5 critères, notamment l'écart de taux d'augmentations individuelles de salaire entre les femmes et les hommes, permet aux entreprises de mesurer annuellement leur niveau en termes d'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes », explique Société Générale.
Pour atteindre un tel niveau, la banque française, à travers notamment la signature des accords successifs relatifs à l'égalité professionnelle, a mis en place de nombreuses actions. Parmi lesquelles : des actions de développement (parcours WILL - Women in Leadership pour les Talents Stratégiques féminins, le forum interne JUMP, les programmes EVE), des actions de sensibilisation, des actions d'accompagnement de la parentalité avec des dispositifs comme le télétravail ou encore l'aide à la recherche de modes de garde.
Après avoir signé en 2016 les Women's Empowerment Principles, sous l'égide du Pacte mondial de l'ONU, portant sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la Société générale a signé en 2018 l'initiative #StOpE qui comprend 8 engagements pour lutter contre le sexisme dit ordinaire en entreprise auprès de 27 autres grands groupes.
Preuve de son engagement, Société Générale a obtenu en 2018 le titre de première banque française du classement international de l'ONG Equileap sur l'égalité homme et femme (14e place sur le classement global de plus de 3 000 entreprises).
A noter qu'au sein de Société Générale : 42,9 % de femmes siégeaient au Conseil d'Administration à fin 2018, en ligne avec le cadre fixé par la loi n°2011-103 du 27 janvier 2011 dite loi Copé-Zimmermann, 23 % de femmes composent le Comité de Direction, qui épaule la Direction Générale dans la gestion du Groupe, et 35 % de femmes occupent des postes parmi les 10 % de postes à plus haute responsabilité de l'entreprise.
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