Samuel Cette (CPME Occitanie) : “On s’en fout d’être des héros, on veut bosser ! "

Invité à Nîmes le 5 septembre par Xavier Douais, président de la CPME du Gard, le président régional du syndicat affirme un discours à la fois offensif sur l’imposition et défensif sur les entreprises familiales.
Xavier Douais (président de la CPME 30) et Samuel Cette (CPME Occitanie)
Xavier Douais (président de la CPME 30) et Samuel Cette (CPME Occitanie) (Crédits : Thomas Tedesco)

Il n'a pas sa langue dans sa poche... En visite à Nîmes, Samuel Cette, président de la CPME Occitanie et de la CPME 31, en a notamment dit plus sur l'Observatoire des taxes territoriales d'entreprises, baptisé Odette, qui promet de recenser le niveau de taxation des entreprises sur l'ensemble du territoire d'Occitanie.

"Cet observatoire livrera ses premiers résultats, au niveau régional, d'ici quelques semaines. Ce que l'on souhaite, c'est que chaque année, on puisse montrer les territoires où les entreprises sont maltraitées par les taxes. On n'hésitera pas à faire du "name & shame". Une fois les algorithmes de la taxe foncière connus, la CPME traquera les incohérences", promet Samuel Cette, alors que son homologue Xavier Douais devrait effectivement dévoiler la cartographie des taxes gardoises aux professionnels d'ici la mi-octobre.

Affichant 5000 adhérents en région, la CPME compte en fait 600 entreprises membres dans le Gard et 1 300 en Haute-Garonne où les PME adhérentes sont en revanche d'une taille plus conséquente."Nous devons à ce titre partir à la reconquête des TPE et des travailleurs non-salariés", reconnaît Samuel Cette, qui fait également des jeunes une priorité de sa politique de séduction.

Les start-ups, trop éloignées des priorités de la CPME ?

Les start-ups ne font en revanche pas partie de ses priorités."Cette typologie d'entreprise ne défend pas le même modèle que le nôtre. À la CPME, nous parlons d'entreprises patrimoniales, pas de lever des fonds. Nous défendons un entrepreneuriat où nous sommes caution de tout", balaye-t-il en concluant par une formule définitive :

"Les start-ups défendent un modèle d'entreprise à l'Amérique où les mecs se prennent pour des héros. Nous, on s'en fout d'être des héros. On veut bosser, pas subir des prélèvements qui nous empêchent d'avancer."

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