Il était un fruit investit dans son outil de production

Il était un fruit est sur le point de boucler sa 1e année d’exercice et prévoit déjà de multiplier son activité par quatre ou cinq l’an prochain. En vue de ce développement, la TPE lunelloise investit sur ses capacités de production et de séchage.
Cécile Chaigneau
La TPE transforme des fruits frais en fruits séchés prêts à consommer.

La petite entreprise Il était un fruit, fondée par Laure Vidal en mai 2014, termine sa première année sur de belles promesses : 20 tonnes de fruits traités, 14 000 portions vendues, et un chiffre d'affaires qui devrait avoisiner les 50 000 € (il sera clos en juin 2015).

La TPE (deux permanents, six à huit employés en pleine saison), dont le siège social est situé à la pépinière Via Innova de Lunel (34) et l'atelier de production au marché-gare à Montpellier, transforme des fruits frais en fruits séchés prêts à consommer pour répondre aux petits creux chez les enfants mais aussi les adultes.

Elle maintient ses ambitions de traiter 1 000 tonnes de fruits d'ici quatre ans et de monter à un chiffre d'affaires de 2,3 M€. Et vient de boucler un tour de table pour financer son développement.

« En tout, en 2014, nous avons réussi à obtenir 400 000 € de financement via la Région, Créalia, bpifrance et une petite levée de fonds, déclare Laure Vidal. Pour le moment, nous n'avons pas sollicité d'investisseurs, mais il faudra que nous fassions une autre levée de fonds d'ici deux à trois ans dans cette direction. »

Pour l'heure, l'entreprise travaille encore de manière artisanale, mais la jeune femme prévoit « des investissements progressifs suivant la montée en charge ».

« Cette première année, nous devions faire la preuve du concept : on a donc limité l'investissement pour ne pas trop s'endetter, commente-t-elle. Mais l'activité démarre plutôt bien et nous prévoyons de multiplier notre production par quatre ou cinq sur notre 2e année d'exercice. Ce qui suppose de s'équiper en machines de préparation des fruits et en capacité de séchage (l'entreprise dispose aujourd'hui d'un séchoir, NDLR). »

L'objectif est d'être opérationnel au mois de mai, pour le démarrage de la saison des fruits avec les fraises.

Pas de déménagement prévu, l'atelier du marché-gare laissant à l'entreprise une petite marge de manœuvre pour accueillir de nouveaux équipements.

Objectif : élargir le référencement

Les deux gammes produits de la marque Il était un fruit (Croc'tou pour les enfants,  Hop 1 fruit pour les adultes) s'implantent progressivement dans les grandes surfaces régionales. Après le Carrefour Lattes, tout premier à donner sa chance à l'entreprise, d'autres ont suivi, deux Intermarché et un Super U.

« Notre objectif, c'est d'atteindre 20 points de vente d'ici le mois d'octobre », annonce Laure Vidal.

Dans les cartons également, un troisième format qui devrait se retrouver hors GMS, dans les boutiques de produits du terroir et magasins de primeurs d'ici peu.

« Sur le format pour les enfants, le "Croc Tou", éligible au programme "Un fruit pour la récré" du ministère de l'Agriculture, on a déjà dépassé les objectifs. Il répond vraiment à une attente, rassure les clients, et les enfants semblent l'apprécier. »

Parmi les dernières commandes : le lycée Georges Frêche à Montpellier, un lycée à Agde, la communauté d'agglomération du Gard Rhodanien (5 000 enfants).

Il était un fruit, qui booste sa communication sur Facebook, vient de réaliser une animation spéciale au pied des pistes à Font Romeu (66), et s'apprête à signer d'autres partenariats pour des manifestations sportives en région.

« Il faut provoquer la 1e dégustation, et ensuite, les clients reviennent acheter ! », se réjouit Laure Vidal.

Cécile Chaigneau

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