Le groupe Arterris fusionne avec la coopérative ariégoise Synergie

La coopérative Synergie devient une organisation de production au sein d’Arterris. Cette fusion, annoncée le 15 janvier, renforce l’activité bovine du groupe audois et s’inscrit dans sa volonté de structurer une filière « ruminants » à l’échelle régionale, selon le DG Jacques Logie.

Le groupe Arterris (748 M€ de chiffre d'affaires, 25 000 adhérents), installé à Castelnaudary (11), a annoncé, vendredi 15 janvier, la fusion avec la coopérative Synergie basée à Pamiers (09). Cette dernière est spécialisée dans la commercialisation de bovins viande.

Intégration de 1 500 exploitations

« Synergie a intégré le groupe Arterris sous la forme d'une organisation de production, explique Jacques Logie, le directeur général du groupe Arterris. Deux administrateurs ont rejoint le conseil d'administration du groupe. Cette fusion permet de conforter le pôle animal du groupe, notamment en faisant progresser l'activité bovine ».

Synergie représente 1 500 exploitations bovines. Elle apporte au groupe Arterris une production annuelle de 32 000 bovins viande. Ce dernier possède déjà un pôle animal dont le CA est de 180 M€. Il comprend notamment une production annuelle de 350 000 ovins et 2,5 millions de lapins. Arterris produit également 80 000 volailles par semaine.

Une nouvelle filière régionale ?

Le principe d'une fusion avait été acté par Synergie lors de son assemblée générale le 29 juin 2015, comme le révélait Objectif Languedoc-Roussillon. Du côté d'Arterris, la validation de l'opération avait été votée lors de son assemblée générale du 15 décembre. La fusion prend effet de manière rétroactive au 1er juillet 2015.

« Cette étape marque le point de départ de la constitution d'une filière « ruminants » qui sera cohérente à l'échelle régionale, indique Jacques Logie. Nous allons poursuivre notre stratégie à l'amont et à l'aval de la filière afin de sécuriser les débouchés. »

À ce jour, la filière animale en LRMP se caractérise par une atomisation importante des acteurs économiques. La structuration de la filière permettra « d'organiser et de maîtriser les débouchés », selon Jacques Logie, à l'image des progrès obtenus dans le secteur des céréales dont Arterris est l'un des acteurs majeurs. L'un des avantages sera, toujours selon le dirigeant, de faire évoluer le rapport de force avec la grande distribution en créant des « liens plus équilibrés ».

« Nous nous inscrivons sur le long terme mais nous sommes persuadés qu'à l'image de la filière des grandes cultures, il faut structurer le monde animal », résume Jacques Logie.

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