Installée depuis 2011 dans ses nouveaux locaux de Lussan, dans le nord du Gard, l'entreprise commence tout juste à apprivoiser le performant outil, qui vient enfin d'être inauguré en grande pompe. Ses étroits locaux de Domazan, près d'Avignon (84), ne se prêtaient guère à une production orientée vers la « marche en avant ». De quoi accélérer son développement ?
« Ce n'est pas si simple, répond Jean-François Gravier, P-dg du laboratoire éponyme. Contrairement à ce que l'on peut penser, nous sommes toujours en deçà de ce que nous pourrions espérer en termes de productivité. Les repères ayant changé, le temps d'adaptation est plus long que nous le pensions. »
Dans une industrie où les marges sont importantes, l'entreprise thésaurise. Ainsi, pour s'offrir son bâtiment BBC dont le coût s'élève à 5 M€ dans la ZAE de Lussan, elle cumule jusqu'à 3,8 M€ de fonds propres.
L'export à la hausse
Le Laboratoire Gravier développe son réseau commercial au sein des boutiques bio spécialisées (Biocoop, Eau vive, Naturalia, Satoriz). Elle distribue ainsi quelque 350 références (dont une soixantaine sans conservateur) dans plus de 1 500 points de ventes contre 20 il y a 15 ans.
Aujourd'hui distribués en Asie (l'export représente 15 % du CA), les produits du Laboratoire Gravier entendent pénétrer l'an prochain le marché américain. Ainsi, le P-dg espère que « d'ici 3 à 5 ans » que la part à l'export représentera la moitié de ses ventes. Le Laboratoire Gravier a multiplié son chiffre d'affaires par 13 entre 2002 et 2009 (de 400 000 € à 5,5 M€) et est passé de 4 à 35 salariés sur la même période.
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