D'un côté, des objets qui se présentent par leur prénom et à la manière d'un speed-dating essaient de séduire un nouvel acquéreur. Avec en signature ce slogan : "Les objets aussi ont le droit de refaire leur vie".
De l'autre, des objets appartenant au patrimoine universel tels la machine à laver Vedette de la Mère Denis ou le Rubik's Cub et dont les publicités de l'époque sont remaniées avec pour signature finale "Tous les objets sont droit à une deuxième vie sur Le Bon Coin". Entre les deux, une petite géguerre qui semble pointer entre les deux acteurs de l'objet d'occasion.
Même terrain
En tout cas, la similitude des publicités à fait réagir le directeur général de Troc.com, basée aux Angles (30), près d'Avignon (84), depuis trente ans et qui se présente comme le leader sur le marché.
"Nous ne sommes pas moins surpris, pour ne pas dire choqués, de cette forte similitude qui ressemble à une tentative de détournement de notre territoire de communication, déplore André Wozny. C'est d'autant plus surprenant que nous nous connaissons, nous nous sommes toujours respectés mutuellement."
En effet les deux acteurs sont assez proches, puisque Troc.com achète de l'espace sur le site du Bon Coin dans un espace dédié à ses franchisés ayant souscrit un abonnement auprès du site et ce afin de pouvoir centraliser toutes leurs annonces en ligne à un seul et même endroit, permettant ainsi d'avoir une vitrine virtuelle. Malgré son agacement, Troc.com (134 magasins, CA 2014 : 117 M€) n'envisage pas pour l'heure d'action en justice.
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