Private Sport Shop passe la barre des 4 millions d’inscrits

Le site de vente en ligne d’articles de sport, basé près de Montpellier, vient de passer le seuil des 4 millions d’inscrits. Il figure sur la liste des quatre sociétés nouvellement accréditées pour le Pass French Tech, que la Métropole montpelliéraine a publiée le 12 novembre.
Cécile Chaigneau

Quatre ans après sa création, le site internet de vente en ligne d'articles de sport, Private Sport Shop (Castelnau-le-Lez, 34), confirme son modèle économique et passe la barre des 4 millions d'inscrits.

« En novembre, nous livrerons 70 000 colis, et autour de 90 000 pour Noël, se réjouit Benoit Durand, cofondateur de Private Sport Shop. Depuis, un mois, nous sommes montés à 100 salariés, et nous ferons appel à une quinzaine d'intérimaires au moment des fêtes. »

Une croissance soutenue notamment par une campagne TV de publicité en cours sur le mois de novembre, sur les chaînes Canal + Sport, D8 ou W9, dont Benoit Durand dit déjà mesurer l'impact positif.

C'est notamment parce qu'elle affiche une très bonne santé économique (28 M€ de chiffre d'affaires en 2014, 40 M€ escomptés en 2015) que l'entreprise a été repérée dans l'écosystème montpelliérain du numérique et a été retenue, le 12 novembre, par le 2e jury « Pass French Tech », programme national d'aide au développement économique.

Croissance et rentabilité

Les entreprises, sélectionnées sur des critères de croissance et de rentabilité, bénéficient de ce dispositif porté par de grands acteurs nationaux en charge du développement des start-ups : bpifrance, Business France, Coface, INPI et AFIC.

Les trois autres entreprises montpelliéraines lauréates du Pass French Tech sont Enova Santé (société ayant développé 1001pharmacies, la plate-forme de vente en ligne de produits de santé), Seclab (cybersécurité industrielle) et Tageos (étiquettes RFID).

Elles rejoignent les cinq entreprises sélectionnées lors du premier comité de sélection en mai 2015 : AwoX (objets connectés pour la maison), Scimob (jeux grand public multilingues sur mobile), Pradeo (sécurité des applications mobiles), Isotropix (logiciels d'infographie), Matooma (solution M2M pour la gestion industrielle des objets connectés).

Un site en anglais

« Nous sommes très heureux et fiers d'être lauréats du Pass French Tech, commente Benoit Durand. Cela pourrait nous apporter de la crédibilité et la visibilité institutionnelle qui nous manque en France. »

La jeune entreprise, qui a attaqué le marché de l'export en 2014, en ouvrant un site en Espagne et en Italie, compte aussi tirer profit de l'accompagnement que pourraient lui apporter les structures comme Business France ou la Coface.

« L'export est un enjeu important pour nous. Il représente aujourd'hui 10 % de notre chiffre d'affaires et nous souhaitons monter cette part à 40 % d'ici 2018. Nous allons lancer dans dix jours la version anglaise du site. Nous avons recruté trois traducteurs et deux personnes viennent d'arriver pour le service Clients... Il s'agit d'abord, pour nous, de tester notre business model sur les marchés allemands, scandinaves et d'Europe de l'Est. Pour ce qui est du marché britannique, nous irons mais plus tard car c'est un marché très cher, sur lequel la distribution classique est bien installée. Et notre seul concurrent est anglais ! »

Cécile Chaigneau

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Commentaire 1
à écrit le 22/01/2016 à 14:47
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Le marché allemand serait une superbe opportunité, vivant en Allemagne et connaissant la passion des allemands pour de nombreux sports (Foot, Hand, sports d´hiver, rando). Good luck!

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