Pousse Pousse et ses box essaiment en France

Sept mois après son lancement commercial, Pousse Pousse, qui propose des box de jardinage écoresponsables, annonce une 2e levée de fonds afin de financer son développement. Récemment dotée par TF1, où elle lance une campagne publicitaire, la start-up catalane anticipe une envolée de ses ventes pour les fêtes.
L'une des box de jardinage imaginées par Pousse Pousee
L'une des box de jardinage imaginées par Pousse Pousee (Crédits : Pousse Pousse)

On ne change pas une méthode efficace. Après avoir réalisé pour son lancement une première levée de fonds de 250 000 € sur Twitter, somme récoltée principalement auprès des entrepreneurs et business angels Marc Menasé (Teads, Molotov, Attractive World, Nextedia) et Martin Ohannessian (Le Petit Ballon), la jeune start-up catalane sollicite à nouveau le réseau social à l'oiseau bleu.

Si cette fois-ci elle vise une somme plus conséquente, elle ne souhaite pas communiquer sur le montant. « Twitter est un outil incroyable pour nous, car il nous permet de toucher directement des investisseurs ou d'éventuels partenaires », explique Grégoire Baissas de Chastenet, un des trois fondateurs de la société.

« Cette seconde levée de fonds prévue en 2019 devrait nous permettre de financer notre développement et structurer nos équipes. Pour 2019, nous tablons sur 700 000 € de chiffre d'affaires, 2 millions d'euros en 2020 et 4,5 M€ en 2021 », poursuit Grégoire Baissas de Chastenet, qui annonce environ 50 000 € de chiffre d'affaires pour 2018.

Des box de jardinage écoresponsables

Pousse Pousse est le fruit des réflexions de trois amis d'enfance de Perpignan, « sans formation digitale ou d'école de commerce, sans réseau, mais avec une grande envie d'entreprendre », aiment-ils rappeler. Une soif entrepreneuriale qui s'était déjà traduite par la création de Haut Potager, société qui commercialise une jardinière autonome présentée à l'édition 2017 du Web Summit, salon européen dédié aux start-ups.

Née à la suite de ce rassemblement, Pousse Pousse a rapidement grandi grâce à son concept de box mensuelle et saisonnière de jardinage (11,90 € ou 23,90 €), axée sur le « Do It Yourself », le « green » et l'écologie. Des tendances qui ont le vent en poupe. L'objectif ?

« Véhiculer une nouvelle manière de consommer différemment, répond Grégoire Baissas de Chastenet. Nous sommes engagés dans une démarche sociale et environnementale très forte, qui se traduit notamment par le choix de nos partenaires, des matériaux ou encore des ateliers éducatifs que nous proposons et qui incitent nos abonnés à adopter des gestes écoresponsables. »

« Pour préserver la nature, il faut la comprendre », poursuit-il en précisant que Pousse Pousse vise une labellisation RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), en 2019.

En plus du grand-public, l'entreprise basée à Saleilles (66) propose aussi des kits adaptés aux entreprises et magasins retail. Les produits de la société sont notamment distribués au sein de magasins Biocoop et au Printemps Haussmann, en sélection cadeau de Noël. Toujours à la recherche de partenariats commerciaux, la société est actuellement en pourparlers avec une chaine française de magasins distribuant des articles liés à la nature et au voyage.

Une campagne publicitaire sur TF1

Pour booster son développement, Pousse Pousse vient d'obtenir un véritable coup de pouce de TF1 qui lui octroie une dotation de 150 000 €, dans le cadre d'un concours d'innovation entrepreneuriale organisé en interne et auquel la start-up a pu participer (la chaine avait déjà permis à la start-up de faire le lancement commercial de sa box de jardinage, au journal de 13h).

Avec la cagnotte, la société finance un film publicitaire qui sera diffusé gratuitement sur la chaine pendant sept jours, probablement la semaine du 12 au 17 décembre (dates qui restent à confirmer). Une visibilité nationale juste avant les fêtes de Noël qui pourrait attirer entre 5 000 et 7 000 nouveaux abonnés, selon les prévisions de Pousse Pousse qui compte actuellement quelque 600 abonnés. Cet éventuel pic d'activité a déjà été anticipé.

« Nous avons pris les devants pour pouvoir répondre aux différentes commandes qui découleront de cette campagne de communication. En effet, nous avons noué un partenariat avec l'ESAT - Joan Cayrol (Etablissement et Service d'Aide par le Travail, structure sociale du réseau Joseph Sauvy accueillant des travailleurs handicapés, NDLR), basé à Bompas et qui mettra à notre disposition ses quatre ateliers pour la confection et l'assemblage des box », explique Grégoire Baissas de Chastenet.

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