Les maisons à ossature bois Ginkgo séduisent l'Île-de-France

L'entreprise gardoise inaugure, vendredi 28 avril, un nouveau siège social à Nîmes. Née d'un projet étudiant, la société emploie aujourd'hui 8 salariés. Elle va se renforcer sur la région parisienne, où elle réalise déjà près de 50 % de son activité.
Sous l'impulsion d'acteurs tels que Ginkgo, le marché des maisons à ossature bois a quadrupé en 15 ans

C'est l'histoire d'un projet étudiant devenu une entreprise concrète. Le constructeur de maisons à ossature bois Ginkgo, qui inaugure vendredi 28 avril son nouveau siège social à Nîmes, est né 2008 sur les bancs de l'IFAG, école de commerce de la CCI locale, puis incubé au BIC Innov'up jusqu'à employer 8 personnes aujourd'hui.

"Nous sommes avons réalisé l'an dernier 3,3 M€ de chiffre d'affaires et tablons sur un volume de 4 à 4,5 M€ cette année", estime Damien Tignard, directeur associé et cofondateur de la société.

Focus sur l'Île-de-France

Pour asseoir sa croissance, l'entreprise nîmoise compte, notamment, sur son développement commercial en Île-de-France où elle a commencé à prospecter l'an dernier.

"La région parisienne, en un an seulement, représente déjà quasiment 50 % de notre chiffre d'affaires. Nous comptons nous ancrer davantage encore en Ile-de-France, en y nouant des partenariats commerciaux", précise Damien Tignard.

Dès cet automne, Ginkgo entend renforcer son pôle commercial nîmois et parisien. Les dirigeants de l'entreprise gardoise se disent actuellement portés par un marché en quête d'authenticité.

"On recherche cette authenticité dans l'assiette et par extension dans la maison. De plus, les délais de livraison d'une maison à ossature bois sont considérablement plus courts que pour d'autres constructions. Or, les 30-40 ans n'ont pas envie d'attendre 2,5 ans avant d'habiter la maison qu'ils ont commandé", analyse Damien Tignard.

Un marché en expansion

De fait, en France, les constructions à ossature bois ont été multipliées par quatre en 15 ans, passant de 5 000 construction en 2000 à 20 000 en 2015 (étude Xerfi).

S'il est porté par des entreprises ayant fait le choix de se développer sous la forme de franchises, telle n'est pas l'option retenue par Ginkgoqui préfère un développement commercial intégré.

"Nous faisons le choix d'une maîtrise technique des chantiers. Si la franchise permet d'engranger rapidement des liquidités, elle ne nous permettrait pas un regard aussi aiguisé sur l'ensemble des construction réalisée", estime le dirigeant, dont les maisons sont en moyenne vendues à un prix de 2600 €/m².

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