Neocity Promotion : « Le logement connecté, c’est un vrai argument aujourd’hui »

Floris Coucke a lancé la société de promotion immobilière Neocity Promotion à Montpellier il y a deux ans. La jeune entreprise porte déjà une dizaine d’opérations et près de 300 logements. Son axe de différenciation sur un secteur ultra concurrentiel : offrir des services digitalisés.
Cécile Chaigneau
Floris Coucke, fondateur de Neocity Promotion à Montpellier
Floris Coucke, fondateur de Neocity Promotion à Montpellier (Crédits : DR)

Quel est votre parcours et quand avez-vous lancé Neocity Promotion ?

Floris Coucke : J'ai été directeur des programmes des Villages d'Or (dirigeant : Jean-Luc Estournet, NDLR) à Lattes, avant de créer Neocity Promotion il y a deux ans, à Montpellier. Pour le moment, nous sommes deux et nous venons de nous installer à une nouvelle adresse, au sein de Bureaux & Co, au Millénaire. Selon les opérations, nous sommes positionnés sur du logement haut de gamme et sur du logement destiné à l'investissement locatif.

Quelles sont les opérations que vous portez aujourd'hui ?

Nous faisons de la promotion immobilière et un peu d'aménagement. Nous avons actuellement dix opérations en cours : une de 18 logements à Olonne-sur-Mer, une de 76 logements à Chartes, deux de 40 et 22 logements en Île-de-France, et six opérations sur la Côte d'Azur, à Saint-Maxime pour 25 logements, deux  fois 12 logements aux Issambres, et 7, 9 et 10 logements à Saint-Raphaël. Ici, en région, nous venons de signer un premier foncier à Balaruc les-Bains, pour 120 logements, pour une livraison estimée 2021. Notre chiffre d'affaires global est de 71 M€.

Quid du marché montpelliérain ?

C'est un marché que nous visons, mais très concurrentiel, avec une surenchère sur le foncier diffus. Quant aux ZAC, nous n'avons pas encore assez de références pour y prétendre. Nous avons fait la demande pour être membre de la FPI, ce qui sera un gage de sérieux pour nous vis à vis des aménageurs.

Comment vous différenciez-vous de vos concurrents ?

En amenant quelque chose de nouveau. Notre marque de fabrique, c'est un concept de logements connectés. C'est un argument qui parle vraiment aujourd'hui. Il faut pouvoir offrir du service sans que cela n'augmente les charges de copropriété, ce que l'on dispense grâce au digital : le portail de services résidentiels d'Idéalys, de la domotique avec la start-up parisienne SmartHab, et une offre de vélos électriques partagés, avec la start-up APPeBIKE à Ajaccio. Et nous discutons avec Amaplace (conciergeries connectée, NDLR) pour équiper la résidence de Balaruc. »

Cécile Chaigneau

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