Le catalan Angelys Group s’implante à Montpellier et se lance dans l’immobilier neuf

Spécialisé dans la restauration haut de gamme d’immeubles anciens de caractères, le Perpignanais Angelys Group vient d’ouvrir une agence à Montpellier. Il s’associe avec un jeune promoteur immobilier pour attaquer le marché du neuf.
Cécile Chaigneau
Frédéric Batlle, P-dg de Angelys Group.
Frédéric Batlle, P-dg de Angelys Group. (Crédits : DR)

Un nouvel acteur de l'immobilier s'implante sur la place montpelliéraine, déjà bien dotée en la matière... Le Perpignanais Angelys Group, créé en 2001 par Frédéric Batlle et spécialisé dans la restauration haut de gamme d'immeubles anciens de caractère (dans le cadre d'opérations des dispositifs Malraux, Monument historique, déficit foncier, Pinel ancien), vient d'ouvrir une agence (150 m2) dans l'Arbre Blanc, l'emblématique nouvel immeuble bâti sur les rives du Lez de la capitale languedocienne.

« Nous sommes spécialisés dans restauration d'immeubles de caractère dans les secteurs sauvegardés des centres-villes et aujourd'hui, nous nous installons à Montpellier pour développer une nouvelle branche, celle de l'immobilier neuf haut de gamme, explique Frédéric Batlle. C'est la raison pour laquelle nous nous associons avec un jeune promoteur, Ludovic Liron qui a créé LLCE il y a 7 ou 8 ans. Jusqu'à présent, nous travaillons un peu partout en France, et notamment dans la région à Perpignan, Nîmes, Toulouse, Narbonne ou Béziers, mais encore peu sur Montpellier. »

« Trouver des pépites »

Le dirigeant annonce une agence configurée avec trois personnes, dont les ambitions sont de faire 70 à 80 lots dans l'ancien la première année, sur le périmètre de l'Hérault, y compris sur le littoral, et « au moins 200 lots dans le neuf, plutôt des villas et appartements haut de gamme, en accession à la propriété pour des résidences principales ou secondaires, mais pas de défiscalisation Pinel ».

Si Frédéric Batlle assure avoir déjà signé des compromis sur des immeubles anciens, il reste discret sur ses projets en cours. Mais assure avoir confiance dans le potentiel héraultais.

« Sur notre cœur de métier, notre problématique, c'est que dans tous les centres anciens, les prix ont explosé au cours des cinq dernières années. Il est donc plus difficile de trouver des pépites. En moyenne, nous faisons 140 à 150 lots par an sur le centre ancien de Bordeaux mais le secteur est devenu très cher et nos prix de sortie dépassent les 10 000 €/m2 ! A Montpellier, on espère ne pas dépasser les 6 000 €/m2 en prix de sortie. »

Bordeaux, Aix-en-Provence et Lyon

« Nous avons aussi vocation à restaurer des immeubles pour en faire des hôtels haut de gamme, ajoute Frédéric Batlle. Un vient d'ouvrir en juillet à Toulouse, l'hôtel Quality centre-ville, et un autre est en cours à Bordeaux. »

En 2018, Angelys Group annonce avoir réalisé un chiffre d'affaires de 34 M€, uniquement sur la restauration d'immeubles. Déjà présent à Paris et Toulouse, il emploie à ce jour 35 personnes au total.

Montpellier n'est pas la seule implantation programmée par le groupe : entre octobre et novembre, il ouvrira également des agences à Bordeaux, Aix-en-Provence et Lyon, toujours en association avec un promoteur pour développer l'activité d'immobilier neuf.

Cécile Chaigneau

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